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En Mauritanie, Henri de Raincourt appelle les pays de la région à peser en faveur de la paix

Après le Mali et le Niger, c'est en Mauritanie que le ministre de la Coopération a achevé ce vendredi 10 février sa tournée au Sahel. Henri de Raincourt s'est dit à nouveau très inquiet du conflit malien et de ses répercussions sur la sécurité dans la région, ainsi que celle des otages qui y sont détenus par Aqmi (al-Qaïda au Maghreb islamique). Le ministre a également démenti tout soutien de la France aux rebelles et appelé les pays de la région à peser en faveur de la paix.



Le président mauritanien Mohamed Ould Abdel Aziz (D) en entretien avec le ministre français de la Coopération Henri de Raincourt, au palais présidentiel, à Nouakchott, le 10 février 2012. AFP/Watt Abdel Jelil
Le président mauritanien Mohamed Ould Abdel Aziz (D) en entretien avec le ministre français de la Coopération Henri de Raincourt, au palais présidentiel, à Nouakchott, le 10 février 2012. AFP/Watt Abdel Jelil
Au terme d'un entretien avec le président Ould Abdel Aziz et le ministre mauritanien des Affaires étrangères, le ministre français de la Coopération Henri de Raincourt a explicité la position de la France sur la crise au nord-Mali au travers de trois souhaits : que l'unité, l'intégrité du Mali soit préservée, que les élections présidentielles aient lieu comme prévu et qu'un cessez-le-feu soit rapidement trouvé afin d'entamer un dialogue avec tous les acteurs.

Le ministre a également démenti toute partialité de la France dans ce conflit : « Le gouvernement français en aucune manière ne soutient une rébellion qu’elle quelle soit. Ça n’est pas vraiment dans les habitudes du gouvernement français, parce que nous sommes dans un pays de droit et par conséquent, nous sommes attachés au respect et au fonctionnement des institutions. Pour autant, ça ne nous empêche certainement pas d’appeler tous les acteurs à se retrouver pour s’entendre autour d’un projet commun qui permettra à chacun encore une fois d’avoir des perspectives d’épanouissement et de promotion. Mais je ne peux pas laisser dire, ce qui est totalement inexact, que le gouvernement français soutien tel ou tel, ce n’est absolument pas vrai. Le gouvernement français soutient le droit, rien que le droit, toujours le droit ».

Le ministre a par ailleurs appelé les pays de la région à s'impliquer dans la résolution du conflit, notamment le Niger et la Mauritanie. « La Mauritanie, par sa politique et son ancrage territorial peut apporter beaucoup à la recherche de la paix », a-t-il affirmé.

Les réfugiés maliens détenteurs d’armes indésirables au Burkina Faso

Fuyant des zones de combat ou craignant pour leur sécurité, soixante-douze militaires et paramilitaires maliens ont trouvé refuge au Burkina Faso. Face à une telle situation, des instructions ont été données aux forces de défense et de sécurité selon Djibril Bassolé

« Des dispositions rigoureuses sont prises par les forces de défense et de sécurité, afin qu’aucune personne détentrice d’armes ne soit admise sur le territoire national. Les personnes réfugiées doivent s’abstenir de tout acte ou propos susceptibles de porter atteinte à la sécurité et à la stabilité du Mali ».

Cette sortie du ministre burkinabé des Affaires étrangères fait suite à une interview du colonel malien, Assane Ag Medi dans un quotidien burkinabé. Celui qui s’est présenté comme un cadre de la rébellion touareg a appelé à une partition du nord du Mali. Une sortie qui n’est pas du gout du gouvernement burkinabé. «L’intéressé a été interpellé par les services de sécurité pour au moins, s’expliquer sur ce qu’il a fait. Personne ne pourra faire ce genre de déclaration dans l’impunité absolue ».

Djibril Bassolé a en outre indiqué que le Burkina Faso travaillera avec le Mali et les pays voisins et amis du Mali pour le retour à la paix dans la région.
Source: RFI


Samedi 11 Février 2012 - 09:53


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