Le leader d'Ennahda Rached Ghannouchi après la proclamation des résultats des élections, le 27 octobre 2011, à Tunis REUTERS/Zohra Bensemra
La victoire d'Ennahda dépasse les espérances de ses dirigeants. Avec 41,7% des voix, le parti islamiste est en tête dans l'ensemble des 33 circonscriptions du pays. Aucune ne lui échappe. Il obtient au total 90 sièges sur 217. Pour gouverner, il n'aura besoin de s'allier qu'avec un seul parti de centre-gauche, sans doute le Congrès pour la République de Moncef Marzouki ouvert au dialogue avec les islamistes.
La parti de l'opposant historique à Ben Ali termine deuxième de cette élection avec 30 sièges et 13% des voix. Derrière lui, Ettakatol du social-démocrate Mustapha Ben Jaafar décroche 21 sièges. Les centristes du PDP, longtemps présenté comme la deuxième force politique du pays, finissent à la cinquième place. La gauche laïque du PDM s'effondre littéralement avec seulement cinq sièges.
Enfin, la liste Pétition populaire, jusqu'ici outsider du carré de tête mais soupçonnée de liens avec l'ancien parti unique de Ben Ali est sanctionnée par la commission électorale pour son financement douteux. Elle a été invalidée dans six circonscriptions où elle était en tête. En conséquence, son président Hechmi Haamdi, milliardaire installé à Londres, décide de quitter le processus politique.
Source: RFIg[
La parti de l'opposant historique à Ben Ali termine deuxième de cette élection avec 30 sièges et 13% des voix. Derrière lui, Ettakatol du social-démocrate Mustapha Ben Jaafar décroche 21 sièges. Les centristes du PDP, longtemps présenté comme la deuxième force politique du pays, finissent à la cinquième place. La gauche laïque du PDM s'effondre littéralement avec seulement cinq sièges.
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