De l’avis du premier nommé Ndaxté Gaye, Aliou Cissé est en droit d'essayer un nouveau système. « En compétition on peut être amené à changer de stratégie pour surprendre l'adversaire. Mais le souci est qu'un système se fait sur la base de joueurs qui sont à sa disposition. Une équipe de foot c'est une structure défensive avec des transitions offensives et une organisation offensive avec des transitions défensives. Le coach doit, quel que soit, le schéma mis en place trouve une bonne alchimie, une cohésion et une coordination. Dans le 3-5-2 de Cissé on n'y a trouvé aucun de ces éléments-là, on a plutôt vu une équipe perdue et avec des individualités sans repères », a-t-il indiqué.
Revenant sur le déroulement du match, notre interlocuteur souligne qu’on a aussi vu une équipe « qui n’a cadré aucune frappe durant 3 périodes, une redondance dans le profil de joueurs, une absence de complémentarité et une équipe pour laquelle son sort dépend encore et toujours sur un exploit individuel. On peut toujours faire la différence contre les équipes moins fortes sur le plan individuel par la qualité de la valeur intrinsèque de nos joueurs mais si le niveau est assez équilibré, le collectif rendra le nôtre inexistant moins dangereux. »
A l'en croire, les responsabilités de ce nul face à l’Eswatini sont partagées. Aliou Cissé n’est pas le seul à blâmer. Les joueurs sont aussi fautifs. « Maintenant force est de constater que malgré les éloges par rapport aux excellents résultats obtenus par Cissé, on se casse toujours les dents quand la montagne est haute. Il nous manque ce petit plus pour gagner les matchs importants. Sur le plan du jeu, on voit des attitudes de joueurs en sélection qu’on ne voit pas en clubs. Ils font preuve d'une indiscipline tactique criarde. Chacun voulant régler la chose à sa manière. La preuve, comment peut-on expliquer que Mbaye Diagne tire notre coup franc situé à 25 mètres ? Oserait-il le faire en club? Je ne pense pas", s’interroge Ndaxté Gaye.
Des comportements qui démontrent soit il n'y a rien à travailler soit le discours du coach ne passe pas. « Et avec une telle prestation il sera difficile de décrocher un titre continental », craint-il.
Et pourtant des critiques continuent de s'abattre de plus en plus sur Aliou Cissé et son management de l'équipe nationale. Babacar Ndao Faye, rédacteur en chef du site Emédia joint par PressAfrik estime que ces « critiques vont de pair avec la gestion de la chose publique. Surtout qu'elles devraient permettre une remise en cause, une correction, un redressement de l'œuvre humaine qui est toujours perfectible. Après, il faut aussi constater que le Sénégal est un peuple de passionnés où chacun a son opinion sur la gestion de notre équipe nationale. En ce sens, les critiques qui s'abattent sur Cissé sont tout à fait compréhensibles. L'équipe appartient aux 17 millions de Sénégalais, on ne peut pas leur reprocher d'appliquer leur droit de regard sur sa gestion ». Cependant, poursuit le journaliste, « Il appartient au sélectionneur d'écouter et d'apprécier pour voir ce qu'il en prend dans le but d'avancer. Maintenant, toute critique n'est pas forcément bonne à prendre non plus. »
Parce que raisonne le journaliste, « Aliou Cissé est grassement payé pour prendre des décisions, c'est à lui de prendre les décisions finales sur chaque point pour lequel il est interpellé, sachant qu'il sera évalué au bout du compte. Et l'évaluation ne dépendra, au finish, que du résultat final à la prochaine CAN où tout autre résultat qu'un sacre ne lui sera pas pardonné. »
A la question à savoir, si réellement qu'un autre entraîneur peut réaliser de meilleurs résultats avec ce groupe, Babacar Ndoa Faye pense que « Cela dépend de ce que l'on perçoit comme "meilleurs résultats" et là, on entrerait dans la plus grande subjectivité. Parce que certains peuvent faire un focus sur la qualité du jeu là où d'autres insisteraient plutôt sur les résultats. »
Si on fie à la qualité de jeu du groupe, le journaliste rejoint l’observateur. « Le Sénégal peut et doit jouer mieux, avoir un jeu pas forcément assis sur la possession à outrance mais avec une idée claire, une plus grande facilité à mettre les joueurs offensifs en position de se créer des occasions nettes. Parce qu'il y a de la qualité dans toutes les lignes dans cet effectif. Mais cela ne suffit pas et surtout, il faut aussi constater que nous ne sommes pas les seuls à disposer d'effectif de qualité et également d'autres sélections de qualité moindre arrivent parfois à proposer un contenu meilleur. Sur le plan purement arithmétique, en ne considérant que les résultats, Aliou Cissé pourra se targuer d'avoir quand même été l'un des sélectionneurs les plus en réussite au Sénégal. Il a, à son actif, une finale de CAN, une qualification à un Mondial et trois qualifications de rang en CAN, et on pourra difficilement cracher dessus. Mais il faut trouver un juste milieu et je reste convaincu que c'est en jouant mieux que cette équipe fera mieux que ce qu'elle a fait au Caire : remporter la CAN »
Sinon l'option virer CISSE avant la Can est-il envisageable ?
Babacar Ndoa Faye, ne pense pas que cela soit une option envisagée par les dirigeants du football à l'heure actuelle. « Parce que les résultats plaident pour sa faveur. Il s'est qualifié deux journées avant la fin des éliminatoires, il est finaliste de la précédente CAN, qualifié au dernier Mondial. Je ne sais pas quel argument on pourrait brandir pour justifier un licenciement à l'heure actuelle. Mais, cela ne saurait signifier un blanc-seing pour lui. On doit perpétuellement le rappeler à l'ordre pour qu'il propose mieux, continuer à lui mettre une pression saine, le pousser à tirer le meilleur de son groupe et à rester focus, conscient que malgré des résultats globalement positifs, il y a beaucoup à rectifier dans son management. »
Cependant vu le contexte actuel, sa préoccupation vu le contexte actuel est « quel entraîneur prendrait le risque de venir actuellement tout en sachant que l'objectif est de remporter la CAN en janvier ? On peut garder Cissé mais lui greffer un homme d'expérience, très bien sur l'aspect technico-tactique, il peut être de nationalité sénégalaise comme étrangère. Mais lui seul sur le banc est un homme isolé, qui se perd et qui a besoin de faire appel à ses cadres pour sauver le nul chez soi contre Eswatini », conseille-t-il.
Cissé n'est pas le seul fautif dans ça, les joueurs font également " preuve d'une indiscipline tactique criarde"
Revenant sur le déroulement du match, notre interlocuteur souligne qu’on a aussi vu une équipe « qui n’a cadré aucune frappe durant 3 périodes, une redondance dans le profil de joueurs, une absence de complémentarité et une équipe pour laquelle son sort dépend encore et toujours sur un exploit individuel. On peut toujours faire la différence contre les équipes moins fortes sur le plan individuel par la qualité de la valeur intrinsèque de nos joueurs mais si le niveau est assez équilibré, le collectif rendra le nôtre inexistant moins dangereux. »
A l'en croire, les responsabilités de ce nul face à l’Eswatini sont partagées. Aliou Cissé n’est pas le seul à blâmer. Les joueurs sont aussi fautifs. « Maintenant force est de constater que malgré les éloges par rapport aux excellents résultats obtenus par Cissé, on se casse toujours les dents quand la montagne est haute. Il nous manque ce petit plus pour gagner les matchs importants. Sur le plan du jeu, on voit des attitudes de joueurs en sélection qu’on ne voit pas en clubs. Ils font preuve d'une indiscipline tactique criarde. Chacun voulant régler la chose à sa manière. La preuve, comment peut-on expliquer que Mbaye Diagne tire notre coup franc situé à 25 mètres ? Oserait-il le faire en club? Je ne pense pas", s’interroge Ndaxté Gaye.
Des comportements qui démontrent soit il n'y a rien à travailler soit le discours du coach ne passe pas. « Et avec une telle prestation il sera difficile de décrocher un titre continental », craint-il.
Les critiques vont de pair avec la gestion de la chose publique
Et pourtant des critiques continuent de s'abattre de plus en plus sur Aliou Cissé et son management de l'équipe nationale. Babacar Ndao Faye, rédacteur en chef du site Emédia joint par PressAfrik estime que ces « critiques vont de pair avec la gestion de la chose publique. Surtout qu'elles devraient permettre une remise en cause, une correction, un redressement de l'œuvre humaine qui est toujours perfectible. Après, il faut aussi constater que le Sénégal est un peuple de passionnés où chacun a son opinion sur la gestion de notre équipe nationale. En ce sens, les critiques qui s'abattent sur Cissé sont tout à fait compréhensibles. L'équipe appartient aux 17 millions de Sénégalais, on ne peut pas leur reprocher d'appliquer leur droit de regard sur sa gestion ». Cependant, poursuit le journaliste, « Il appartient au sélectionneur d'écouter et d'apprécier pour voir ce qu'il en prend dans le but d'avancer. Maintenant, toute critique n'est pas forcément bonne à prendre non plus. »
Parce que raisonne le journaliste, « Aliou Cissé est grassement payé pour prendre des décisions, c'est à lui de prendre les décisions finales sur chaque point pour lequel il est interpellé, sachant qu'il sera évalué au bout du compte. Et l'évaluation ne dépendra, au finish, que du résultat final à la prochaine CAN où tout autre résultat qu'un sacre ne lui sera pas pardonné. »
A la question à savoir, si réellement qu'un autre entraîneur peut réaliser de meilleurs résultats avec ce groupe, Babacar Ndoa Faye pense que « Cela dépend de ce que l'on perçoit comme "meilleurs résultats" et là, on entrerait dans la plus grande subjectivité. Parce que certains peuvent faire un focus sur la qualité du jeu là où d'autres insisteraient plutôt sur les résultats. »
On s'éloigne du trophée, le Sénégal peut et doit jouer mieux...
Si on fie à la qualité de jeu du groupe, le journaliste rejoint l’observateur. « Le Sénégal peut et doit jouer mieux, avoir un jeu pas forcément assis sur la possession à outrance mais avec une idée claire, une plus grande facilité à mettre les joueurs offensifs en position de se créer des occasions nettes. Parce qu'il y a de la qualité dans toutes les lignes dans cet effectif. Mais cela ne suffit pas et surtout, il faut aussi constater que nous ne sommes pas les seuls à disposer d'effectif de qualité et également d'autres sélections de qualité moindre arrivent parfois à proposer un contenu meilleur. Sur le plan purement arithmétique, en ne considérant que les résultats, Aliou Cissé pourra se targuer d'avoir quand même été l'un des sélectionneurs les plus en réussite au Sénégal. Il a, à son actif, une finale de CAN, une qualification à un Mondial et trois qualifications de rang en CAN, et on pourra difficilement cracher dessus. Mais il faut trouver un juste milieu et je reste convaincu que c'est en jouant mieux que cette équipe fera mieux que ce qu'elle a fait au Caire : remporter la CAN »
Sinon l'option virer CISSE avant la Can est-il envisageable ?
Babacar Ndoa Faye, ne pense pas que cela soit une option envisagée par les dirigeants du football à l'heure actuelle. « Parce que les résultats plaident pour sa faveur. Il s'est qualifié deux journées avant la fin des éliminatoires, il est finaliste de la précédente CAN, qualifié au dernier Mondial. Je ne sais pas quel argument on pourrait brandir pour justifier un licenciement à l'heure actuelle. Mais, cela ne saurait signifier un blanc-seing pour lui. On doit perpétuellement le rappeler à l'ordre pour qu'il propose mieux, continuer à lui mettre une pression saine, le pousser à tirer le meilleur de son groupe et à rester focus, conscient que malgré des résultats globalement positifs, il y a beaucoup à rectifier dans son management. »
Cependant vu le contexte actuel, sa préoccupation vu le contexte actuel est « quel entraîneur prendrait le risque de venir actuellement tout en sachant que l'objectif est de remporter la CAN en janvier ? On peut garder Cissé mais lui greffer un homme d'expérience, très bien sur l'aspect technico-tactique, il peut être de nationalité sénégalaise comme étrangère. Mais lui seul sur le banc est un homme isolé, qui se perd et qui a besoin de faire appel à ses cadres pour sauver le nul chez soi contre Eswatini », conseille-t-il.
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