Il n’y a pas de suspense dans la primaire démocrate de ce 27 février dans le Michigan : Joe Biden est quasi certain de l’emporter. Le président américain en exercice n’a pas d’adversaire sérieux. Mais cela ne l’empêchera pas de suivre attentivement la mobilisation, car le Michigan est un État-clé, l’un de ceux qui peuvent faire basculer l’élection générale de novembre. Lors de la présidentielle de 2020, le candidat démocrate n'y avait obtenu la victoire qu'à la faveur d'une marge de 150 000 voix.
Joe Biden compte donc sur l’ensemble de son électorat. Le président lui-même a beaucoup donné, notamment au moment de la grève de travailleurs de l’automobile, qu’il est venu soutenir mégaphone en main à l’automne. Résultat : il a le soutien officiel de leur syndicat. Ce soutien est très important dans cet État où l’industrie automobile pèse très lourd et concerne de très nombreuses familles.
Le président Biden espère que ce sera suffisant pour compenser les doutes et même la colère des Américains musulmans, et notamment ceux d’origine palestinienne, particulièrement nombreux dans le Michigan. Nombre d’entre eux sont mécontents de son soutien à Israël dans la guerre à Gaza.
Il y a quelques jours, le 14 février la Maison Blanche a annoncé la suspension pendant dix-huit mois des expulsions des Palestiniens vivant aux Etats-Unis. Cette mesure vise à répondre aux critiques de son électorat progressiste et des Américains d'origine arabe qui lui reprochent son soutien ferme à Israël dans sa guerre à Gaza.
Une déception telle qu’une campagne du nom de « Listen to Michigan » (« Écoutez le Michigan ») a été lancée.
Son objectif : que les électeurs de la primaire démocrate ne votent pas pour Joe Biden mais inscrivent sur leur bulletin le mot « Uncommited », (« Sans engagement »). Le groupe vise les 10 000 voix pour envoyer un avertissement au locataire de la Maison Blanche et l'inciter à changer de politique d’ici au mois de novembre.
(et avec AFP)
Joe Biden compte donc sur l’ensemble de son électorat. Le président lui-même a beaucoup donné, notamment au moment de la grève de travailleurs de l’automobile, qu’il est venu soutenir mégaphone en main à l’automne. Résultat : il a le soutien officiel de leur syndicat. Ce soutien est très important dans cet État où l’industrie automobile pèse très lourd et concerne de très nombreuses familles.
Le président Biden espère que ce sera suffisant pour compenser les doutes et même la colère des Américains musulmans, et notamment ceux d’origine palestinienne, particulièrement nombreux dans le Michigan. Nombre d’entre eux sont mécontents de son soutien à Israël dans la guerre à Gaza.
Il y a quelques jours, le 14 février la Maison Blanche a annoncé la suspension pendant dix-huit mois des expulsions des Palestiniens vivant aux Etats-Unis. Cette mesure vise à répondre aux critiques de son électorat progressiste et des Américains d'origine arabe qui lui reprochent son soutien ferme à Israël dans sa guerre à Gaza.
Une déception telle qu’une campagne du nom de « Listen to Michigan » (« Écoutez le Michigan ») a été lancée.
Son objectif : que les électeurs de la primaire démocrate ne votent pas pour Joe Biden mais inscrivent sur leur bulletin le mot « Uncommited », (« Sans engagement »). Le groupe vise les 10 000 voix pour envoyer un avertissement au locataire de la Maison Blanche et l'inciter à changer de politique d’ici au mois de novembre.
(et avec AFP)
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