Le Tigré reste en grande partie coupé du monde et les deux camps continuent leur guerre des mots. Getachew Reda, un des responsables du TPLF, déclare qu’il n’y aura aucune reddition. Selon lui, les troupes gouvernementales ont perdu des milliers de soldats, mais le pouvoir central « ne se préoccupe pas des pertes ». Pour lui, le gouvernement éthiopien veut surtout « détruire ce que les Tigréens ont construit depuis 20 ans ».
Selon Getachew Reda, l’armée érythréenne ferait le gros du travail désormais. Addis-Abeba et Asmara nient toujours l’implication de l’Érythrée dans le conflit. Mais de multiples sources, y compris diplomatiques, confirment bien que ses soldats sont impliqués dans les affrontements.
De son côté, le pouvoir central poursuit lui sa traque. Selon certaines sources, des villages proches d’Abiy Addi, à l’ouest de Mekele, auraient été pris par les Forces de défense nationale éthiopiennes (ENDF). Ils seraient tout près de la zone où se cacheraient les chefs du TPLF, selon le gouvernement.
Le pouvoir continue également sa vaste campagne de communication. Samedi encore, les ambassades éthiopiennes au Canada et en Scandinavie ont tenu des conférences pour convaincre la communauté internationale du bien-fondé de l’action militaire.
Enfin samedi, Janez Lenarcic, le commissaire européen à la protection civile, a estimé qu’il n’y avait pas de solution militaire. Il a une fois encore demandé aux parties de mettre fin à la violence et de permettre un accès humanitaire total au Tigré. Quatre jours après un accord signé avec l’ONU, l’aide internationale n’est toujours pas arrivée, et la situation devient de plus en plus critique.
Selon Getachew Reda, l’armée érythréenne ferait le gros du travail désormais. Addis-Abeba et Asmara nient toujours l’implication de l’Érythrée dans le conflit. Mais de multiples sources, y compris diplomatiques, confirment bien que ses soldats sont impliqués dans les affrontements.
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