En poste depuis avril 2019, Me Malick Sall, ministre de la Justice, dont ses sorties sont sujettes à controverse, a été évalué par les dirigeants de la société civile, d’organisations des droits de l’homme et des membres du corps de la Justice. Selon le constat, il y a plus de mécontents que de satisfaits.
« Il faut reconnaitre que toutes les sorties du ministre de la Justice, que cela soit sur l’affaire Aliou Sall ou Adama Gaye, ont été d’une maladresse extrême. Donc, ce sont des sorties catastrophiques. Si vous prenez le cas de Aliou Sall, avant même de déclencher les poursuites, le ministre avait pris position fondée sur le jugement de valeur qui décharge la personne accusée », a noté Babacar Ba du Forum du justiciable, qui pense qu’il ne devrait pas faire ce genre de commentaire, en tant que ministre.
Pour le cas du journaliste Adama Gaye, détenu pour « offense au chef de l’Etat », M. Ba explique que le ministre a non seulement violé sa présomption d’innocence, mais également le principe de la séparation des pouvoirs. Ses propos chargeaient et pouvaient même influencer le juge d’instruction.
Alassane Seck, directeur de la Ligue sénégalaise des droits humains (Lsdh), s’est dit estomaqué par les sorties de Me Malick Sall, dont ses propos sont désagréable. « Pour nous, les sorties du ministre sont de grosse maladresses, à la limite un manque de retenue et de discernement ».
Contrairement à ces précédents intervenants, le président de l’Union des magistrats du Sénégal (Ums), Souleymane Téliko, est satisfait du comportement du ministre, de son attitude et son ouverture d’esprit.
« Avant l’acte, c’est d’abord l’attitude et la démarche de dialogue. Ce que nous apprécions surtout par rapport à ce ministre, c’est son ouverture au dialogue constructif. A chaque fois que nous besoin de le rencontrer ou que nous faisons de propositions intéressantes, il tient compte de ç », a fait savoir le magistrat sur « L’Obs ».
« Il faut reconnaitre que toutes les sorties du ministre de la Justice, que cela soit sur l’affaire Aliou Sall ou Adama Gaye, ont été d’une maladresse extrême. Donc, ce sont des sorties catastrophiques. Si vous prenez le cas de Aliou Sall, avant même de déclencher les poursuites, le ministre avait pris position fondée sur le jugement de valeur qui décharge la personne accusée », a noté Babacar Ba du Forum du justiciable, qui pense qu’il ne devrait pas faire ce genre de commentaire, en tant que ministre.
Pour le cas du journaliste Adama Gaye, détenu pour « offense au chef de l’Etat », M. Ba explique que le ministre a non seulement violé sa présomption d’innocence, mais également le principe de la séparation des pouvoirs. Ses propos chargeaient et pouvaient même influencer le juge d’instruction.
Alassane Seck, directeur de la Ligue sénégalaise des droits humains (Lsdh), s’est dit estomaqué par les sorties de Me Malick Sall, dont ses propos sont désagréable. « Pour nous, les sorties du ministre sont de grosse maladresses, à la limite un manque de retenue et de discernement ».
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