Il y a quelques jours encore, trois grands groupes parlementaires d'opposition annonçaient dans une déclaration commune leur refus de ces concertations. Mais depuis, le bloc s'est largement fissuré, avec des divisions au sein même des partis.
À l'Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS, principal parti d'opposition) par exemple, le boycott semblait entériné ; mais ce mardi 3 septembre, à l'issue d'une rencontre avec le président du Sénat, certains parlementaires ont annoncé leur volonté de participer. Selon plusieurs sources, ils seraient une vingtaine, les deux tiers du groupe.
C'est « une imposture », dénonce Samy Badibanga, leur chef de file à l'Assemblée, qui juge ces assises contre-productives, non conformes aux recommandations de l'ONU. Dans cette affaire, il se voit désavoué. Désaveu aussi pour Etienne Tshisekedi, le chef du parti qui refuse de prendre part à la vie institutionnelle du pays.
Quant au Mouvement de libération du Congo (MLC), deuxième parti d'opposition, malgré des annonces contradictoires, il sera finalement présent aux forum national, assure Thomas Luhaka, secrétaire général du parti. Ce dernier affirme avoir obtenu des gages de la part des organisateurs. Par exemple, la nomination de Denis Sassou Nguesso dans le rôle de facilitateur.
Des garanties jugées cependant insuffisantes par l'Union pour la nation congolaise de Vital Kamerhe. L'ex-président de l'Assemblée nationale devrait figurer parmi les grands absents de ces concertations.
Source: RFI
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