La neige et l'important dispositif policier n'empêchent pas les manifestants, nombreux, de scander les slogans. La cible : la proposition de loi sécurité globale (LSG). Dans la foule, un groupe de l'ONG Amnesty International : « On défend le droit de manifester, de s’exprimer sur les manifestations. On est contre l’idée qu’on ne puisse plus parler de violences policières comme on le souhaite et on estime que cela fait partie de notre liberté d’expression de pouvoir diffuser l’information à ce sujet-là ».
Dans la capitale, le cortège de 6 500 personnes selon la police, 15 000 selon les organisateurs, a défilé en direction de la place de la Bastille. En cause, l'intention portée par le texte de pénaliser la diffusion d'images de forces de l'ordre. Sa disposition la plus connue, mais pas la seule à susciter l'opposition des manifestants : « Il y a quand même la surveillance généralisée par drones. Il y a aussi l’irruption des groupes de sécurité privée dans la surveillance du public. Il faut qu’on soit très vigilants là-dessus ».
A l'appel de plusieurs organisations
Le rassemblement s'est fait à l'appel d'une coordination de plusieurs associations, ONG, sociétés et syndicats de journalistes. Emmanuel Poupart est le premier secrétaire général du Syndicat national des journalistes (SNJ) : « Le projet de loi séparatisme qui arrive, il y a les trois décrets aussi qui organisent un fichage des syndicalistes, etc. Il y a aussi le schéma national du maintien de l'ordre dont on ne veut pas ».
Ces défilés ont rassemblé 34 000 personnes en France selon la police, et 200 000 selon les organisateurs, selon le ministère de l'Intérieur et le syndicat SNJ-CGT. Le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin a par ailleurs fait état sur Twitter de « 75 personnes interpellées dont 24 à Paris » et « 12 policiers et gendarmes blessés ».
La prochaine étape législative, c'est le projet de loi sur le séparatisme. La première lecture aura lieu dans deux semaines, le 1er février à l'Assemblée nationale.
Dans la capitale, le cortège de 6 500 personnes selon la police, 15 000 selon les organisateurs, a défilé en direction de la place de la Bastille. En cause, l'intention portée par le texte de pénaliser la diffusion d'images de forces de l'ordre. Sa disposition la plus connue, mais pas la seule à susciter l'opposition des manifestants : « Il y a quand même la surveillance généralisée par drones. Il y a aussi l’irruption des groupes de sécurité privée dans la surveillance du public. Il faut qu’on soit très vigilants là-dessus ».
A l'appel de plusieurs organisations
Le rassemblement s'est fait à l'appel d'une coordination de plusieurs associations, ONG, sociétés et syndicats de journalistes. Emmanuel Poupart est le premier secrétaire général du Syndicat national des journalistes (SNJ) : « Le projet de loi séparatisme qui arrive, il y a les trois décrets aussi qui organisent un fichage des syndicalistes, etc. Il y a aussi le schéma national du maintien de l'ordre dont on ne veut pas ».
Ces défilés ont rassemblé 34 000 personnes en France selon la police, et 200 000 selon les organisateurs, selon le ministère de l'Intérieur et le syndicat SNJ-CGT. Le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin a par ailleurs fait état sur Twitter de « 75 personnes interpellées dont 24 à Paris » et « 12 policiers et gendarmes blessés ».
La prochaine étape législative, c'est le projet de loi sur le séparatisme. La première lecture aura lieu dans deux semaines, le 1er février à l'Assemblée nationale.
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