François Hollande (g) et Ben Bella à Alger (décembre 2010). Florent Guignard/RFI
François Hollande mènera-t-il une autre politique africaine que Nicolas Sarkozy s'il est élu? Le candidat l'assure. «Je pense qu'une rénovation en profondeur des relations avec l'Afrique est possible. C'est mon engagement que de mettre en oeuvre cette vision» affirme-t-il dans un entretien au mensuel Afrique magazine.
François Hollande estime que «la relation entre la France et ses partenaires africains doit se faire entre égaux, sans rapports de subordination». Exit donc la «françafrique», exit aussi l'expression «pré-carré».
En revanche, François Hollande évoque l'Afrique francophone: «Il est évident pour moi, confie-t-il, que la France doit être plus présente aux côtés des Etats démocratiques et francophones d'Afrique qu'elle ne l'est aujourd'hui». Interrrogé sur l'intervention française en Côte d'ivoire, intervention qu'il a jugée «nécessaire», François Hollande estime qu'à l'avenir «de telles opérations doivent impliquer davantage l'Union africaine et (qu') il serait plus sage que les forces françaises soient pleinement intégrées à celle de l'ONU».
Concernant l'avenir des bases militaires de la France en Afrique, les propos du candidat socialiste se font moins précis : il «considère que la présence militaire n'y est plus nécessaire»... plus nécessaire ajoute-t-il en dehors de la mission de protection des ressortissants «français».
Source: RFI
François Hollande estime que «la relation entre la France et ses partenaires africains doit se faire entre égaux, sans rapports de subordination». Exit donc la «françafrique», exit aussi l'expression «pré-carré».
En revanche, François Hollande évoque l'Afrique francophone: «Il est évident pour moi, confie-t-il, que la France doit être plus présente aux côtés des Etats démocratiques et francophones d'Afrique qu'elle ne l'est aujourd'hui». Interrrogé sur l'intervention française en Côte d'ivoire, intervention qu'il a jugée «nécessaire», François Hollande estime qu'à l'avenir «de telles opérations doivent impliquer davantage l'Union africaine et (qu') il serait plus sage que les forces françaises soient pleinement intégrées à celle de l'ONU».
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