Première remarque : Hollande l’Africain connaît ses dossiers et, fidèle à l’ancien secrétaire du Parti socialiste qu’il fut, il est l’homme du compromis. Il pratique l’art du consensus impossible.
Quelques exemples : le Tchad tout d’abord. Idriss Déby intervient dans le Nord du Mali aux côtés des troupes françaises. François Hollande salue cet engagement mais il ne se prive pas de dire au président tchadien ce qu’il pense des atteintes aux droits du l’homme, des arrestations d’opposants.
Le Cameroun maintenant : Paul Biya est remercié pour le rôle joué dans la libération des otages français détenus au Nigeria, mais François Hollande ne manque pas une occasion d’évoquer directement avec le président camerounais le dossier de ce Franco-Camerounais incarcéré,Thierry Michel Atangana.
Pour le Mali du Nord : oui, l’administration malienne doit revenir à Kidal. Peut-être l’armée un peu plus tard. Voilà encore une tentative de compromis de synthèse entre Bamako et le MNLA.
Citons encore la Tunisie où François Hollande doit se rendre. Je verrai les laïcs et Ennahda, dit-il en substance. Compromis oui, mais pas de compromission. François Hollande tourne peut-être la page de la Centrafrique.
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