Les soutiens des militaires au pouvoir se sont rapidement mobilisés pour faire campagne en faveur du « oui ». Parmi eux, Gervais Oniane, ancien candidat à la présidentielle de 2023 et président de l’Union pour la République (UPR), voit dans ce projet une réponse aux attentes des Gabonais. « Je soutiens le fait que le Gabon puisse enfin avoir un régime présidentiel et je soutiens qu'il soit désormais consacré que, pour être président de la République gabonaise, il faut nécessairement être Gabonais de père et de mère. Je demande à tous les Gabonais de voter oui. »
Le projet propose la suppression du poste de Premier ministre. L'actuel Premier ministre Emmanuel Edou Eyene, également président de l'Alliance patriotique, parti fondé par Raymond Ndong Sima, pourrait lui aussi appeler à voter en faveur du projet : « Ce qui est important pour les Gabonais, ce n’est pas seulement le poste de Premier ministre. Nous allons appeler à voter pour un projet qui aurait été approuvé par le Parlement gabonais. »
Un projet controversé pour l’opposition
Opposant depuis l’époque d’Omar Bongo, Pierre Claver Maganga Moussavou qui a fait plusieurs incursions au gouvernement, affirme qu’il battra campagne pour le non, si ce projet est validé en l’état par le Parlement : « On ne peut pas dire oui à une loi taillée pour le président Oligui, qui veut être le seul candidat et pour une dictature assurée et féroce. »
Avant le référendum prévu d’ici fin 2024, le projet de constitution doit d’abord être évalué par le Parlement.
Le projet propose la suppression du poste de Premier ministre. L'actuel Premier ministre Emmanuel Edou Eyene, également président de l'Alliance patriotique, parti fondé par Raymond Ndong Sima, pourrait lui aussi appeler à voter en faveur du projet : « Ce qui est important pour les Gabonais, ce n’est pas seulement le poste de Premier ministre. Nous allons appeler à voter pour un projet qui aurait été approuvé par le Parlement gabonais. »
Un projet controversé pour l’opposition
Opposant depuis l’époque d’Omar Bongo, Pierre Claver Maganga Moussavou qui a fait plusieurs incursions au gouvernement, affirme qu’il battra campagne pour le non, si ce projet est validé en l’état par le Parlement : « On ne peut pas dire oui à une loi taillée pour le président Oligui, qui veut être le seul candidat et pour une dictature assurée et féroce. »
Avant le référendum prévu d’ici fin 2024, le projet de constitution doit d’abord être évalué par le Parlement.
Autres articles
-
Gabon: l’enquête sur les «biens mal acquis» gabonais en France a pris fin
-
RDC: l'armée mène des opérations dans le Kwilu après une nouvelle attaque d'hommes armés
-
Libye: Samir Shegwara, lanceur d’alerte, qui a dénoncé les crimes de Kadhafi, visé par la justice de son pays
-
RDC: où en est le processus de Doha au Qatar?
-
Mort d'Amadou Bagayoko, membre du légendaire duo de musiciens aveugles Amadou et Mariam