La justice française a désigné, ce jeudi 9 janvier, un magistrat du pôle crimes contre l’humanité pour enquêter sur les actes de torture qu’auraient subis Sylvia et Noureddin Bongo lors de leur détention. Leurs avocats avaient déposé plainte en France, dénonçant des « traitements dégradants » et qualifiant de « mensongères » les déclarations du procureur de la République gabonais, qui avait nié ces faits. Lors d’une conférence de presse ce jour, la défense a dévoilé les détails de cette procédure engagée en France et a dénoncé les conditions de détention jugées inhumaines de leurs clients.
Les avocats de Sylvia et Noureddin Bongo, incarcérés au Gabon depuis le coup d'État d'août 2023, ont affirmé jeudi avoir « reconnu » des marques de torture sur le corps du fils de l'ex-président Ali Bongo, dont l'épouse a selon eux subi des « tortures psychologiques ». « J'étais ancien ambassadeur (français) pour les droits de l'Homme et j'ai parfois dans ma vie vu des torturés et j'ai reconnu les marques de chocs électriques sur son torse, dans son dos », a déclaré Maître François Zimeray.
Les avocats de Sylvia et Noureddin Bongo, incarcérés au Gabon depuis le coup d'État d'août 2023, ont affirmé jeudi avoir « reconnu » des marques de torture sur le corps du fils de l'ex-président Ali Bongo, dont l'épouse a selon eux subi des « tortures psychologiques ». « J'étais ancien ambassadeur (français) pour les droits de l'Homme et j'ai parfois dans ma vie vu des torturés et j'ai reconnu les marques de chocs électriques sur son torse, dans son dos », a déclaré Maître François Zimeray.
Autres articles
-
NIGER : une nouvelle embuscade meurtrière expose la faiblesse de la junte
-
Gabon: la Banque mondiale a suspendu ses décaissements en raison d'arriérés de dettes
-
Afrique du Sud : une trentaine de mineurs clandestins secourus près de Stilfontein, neuf corps extraits
-
Mines illégales en Afrique de l'Ouest : 200 personnes arrêtées, selon Interpol
-
Intelligence Artificielle (IA) : les gains considérables ne vont pas sans « des risques redoutables », (Antonio Guterres)