Atout, près de Medouneu, à la frontière équato-guinéenne, 17 décembre 2011. Des agents électoraux attendent les électeurs. © AFP/Patrick Fort
Il n‘y a pas eu de surprise, le Parti démocratique gabonais (PDG) au pouvoir a raflé quasiment tous les sièges de député. Sur 120, le PDG en a obtenu 113. Le 114ème siège est issu de l’alliance PDG-PGCI (Parti gabonais du centre Indépendant).
Le Rassemblement pour le Gabon (RPG) de l’ancien maire de Libreville Paul Mba Abessole obtient 3 élus contre un seul député pour le Centre des libéraux réformateurs (CLR) du général à la retraite, Jean Boniface Assele.
Seuls deux petits partis, non signataires de la charte de la majorité présidentielle, seront représentés à l’Assemblée nationale. Il s’agit de l'Union pour la nouvelle République (UPNR) de Louis Gaston Mayila et du Parti social démocrate (PSD) de Pierre Claver Maganga Moussavou qui obtiennent chacun un seul député.
L’Union du peuple gabonais de l’ancien opposant historique Pierre Mamboundou, décédé en octobre dernier, s’est effondrée. Avec zéro député, il ne siègera pas à l’Assemblée nationale.
Le taux de participation à ces élections, boudées par une partie de l’opposition, est de 34%, contre 36% en 2006. Ces résultats sont encore provisoires. Ils doivent être confirmés sous peu par la Cour constitutionnelle.
Les perdants pourront alors introduire des recours auprès de cette institution. Les arguments ne manquent pas puisque les observateurs internationaux ayant jugé le scrutin « transparent et crédible » ont tout de même relevé plusieurs manquements.
Le PDG et ses alliés disposaient de 98 des 120 sièges de député dans la précédente législature.
Après une concertation entre le président Ali Bongo et l'opposition et la société civile en avril, le gouvernement avait saisi la Cour constitutionnelle pour demander un report à 2012 des élections afin de permettre l'introduction de la biométrie. Celle-ci l'avait refusée en août 2011.
Source: RFI
Le Rassemblement pour le Gabon (RPG) de l’ancien maire de Libreville Paul Mba Abessole obtient 3 élus contre un seul député pour le Centre des libéraux réformateurs (CLR) du général à la retraite, Jean Boniface Assele.
Seuls deux petits partis, non signataires de la charte de la majorité présidentielle, seront représentés à l’Assemblée nationale. Il s’agit de l'Union pour la nouvelle République (UPNR) de Louis Gaston Mayila et du Parti social démocrate (PSD) de Pierre Claver Maganga Moussavou qui obtiennent chacun un seul député.
L’Union du peuple gabonais de l’ancien opposant historique Pierre Mamboundou, décédé en octobre dernier, s’est effondrée. Avec zéro député, il ne siègera pas à l’Assemblée nationale.
Le taux de participation à ces élections, boudées par une partie de l’opposition, est de 34%, contre 36% en 2006. Ces résultats sont encore provisoires. Ils doivent être confirmés sous peu par la Cour constitutionnelle.
Les perdants pourront alors introduire des recours auprès de cette institution. Les arguments ne manquent pas puisque les observateurs internationaux ayant jugé le scrutin « transparent et crédible » ont tout de même relevé plusieurs manquements.
Le PDG et ses alliés disposaient de 98 des 120 sièges de député dans la précédente législature.
Après une concertation entre le président Ali Bongo et l'opposition et la société civile en avril, le gouvernement avait saisi la Cour constitutionnelle pour demander un report à 2012 des élections afin de permettre l'introduction de la biométrie. Celle-ci l'avait refusée en août 2011.
Source: RFI
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