L’ex-président Yahya Jammeh sera-t-il traduit devant la justice ? Alors que la mobilisation s’organise pour que son cas suive la jurisprudence Habré, 50 nouveaux crimes lui sont imputés, selon des éléments d’enquête rendus publics ce mercredi 16 mai par les ONG Trial International et Human Rights Watch .
Selon ces deux organisations, le 22 juillet 2005, date anniversaire de la prise de pouvoir en Gambie de Yahya Jammeh, une cinquantaine de migrants en route vers l’Europe – dont une majorité de Ghanéens mais également des Nigérians, des Sénégalais, des Ivoiriens et des Togolais – échouent à Barra, en Gambie. Ils sont aussitôt arrêtés par la police. Les forces de sécurité gambiennes sont alors en état d’alerte, car elles ont reçu des informations selon lesquelles un coup d’État serait en préparation. Les corps de huit d’entre eux seront finalement retrouvés. La trace des autres se perd en Gambie.
D'après Trial International et Human Rights Watch, les migrants en perdition auraient été assassinés par les « Junglers », une unité paramilitaire issue de la garde présidentielle gambienne. Les témoignages de l’unique survivant du naufrage (un Ghanéen) et des anciens responsables de la sécurité gambienne ont permis aux ONG de pointer les responsabilités de la « brigade de tueurs de Jammeh », dont les chefs recevaient directement leurs instructions de l’ancien chef de l’État.
Selon ces deux organisations, le 22 juillet 2005, date anniversaire de la prise de pouvoir en Gambie de Yahya Jammeh, une cinquantaine de migrants en route vers l’Europe – dont une majorité de Ghanéens mais également des Nigérians, des Sénégalais, des Ivoiriens et des Togolais – échouent à Barra, en Gambie. Ils sont aussitôt arrêtés par la police. Les forces de sécurité gambiennes sont alors en état d’alerte, car elles ont reçu des informations selon lesquelles un coup d’État serait en préparation. Les corps de huit d’entre eux seront finalement retrouvés. La trace des autres se perd en Gambie.
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