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Gestion du littoral : El Malick Ndiaye plaide pour un meilleur encadrement



Le Réseau des parlementaires pour l’environnement (REPES) a tenu, hier jeudi 20 février, un panel dédié au littoral ouest-africain. La cérémonie d’ouverture, qui s’est déroulée dans la salle Joséphine Diallo de l’Assemblée nationale, a été présidée par le président de l’Assemblée nationale, El Malick Ndiaye. À cette occasion, il a insisté sur « l’urgence de mieux encadrer l’exploitation du littoral face aux menaces croissantes de l’érosion côtière et de l’occupation anarchique des zones littorales ».
 
 Dans son allocution, le Président de l’Assemblée nationale a souligné l’importance de ce panel, qui offre aux parlementaires l’opportunité de mieux comprendre les défis liés au littoral sénégalais.
 
Il a également précisé que cette rencontre devait amorcer une réflexion approfondie sur les principaux leviers d’action nécessaires pour accélérer le processus législatif relatif à la loi sur le littoral. Selon lui, l’action parlementaire – qui englobe à la fois l’initiative législative et le contrôle de l’exécutif – constitue un levier stratégique essentiel pour répondre aux enjeux environnementaux, selon un communiqué.
 
« Face à l’urgence écologique, marquée par l’érosion côtière et l’occupation anarchique du littoral, le Parlement entend jouer un rôle plus actif dans la protection des écosystèmes », a-t-il déclaré.
 
El Malick a également évoqué la Convention sur la protection et la mise en valeur du milieu marin et des zones côtières en Afrique de l’Ouest et du Centre, précisant que plusieurs États travaillent actuellement à la ratification de ses protocoles additionnels.
 
 Selon lui, ces protocoles portent notamment sur la « lutte contre la pollution, la gestion intégrée des zones côtières, la préservation des mangroves et les normes environnementales encadrant l’exploitation minière et gazière en mer. Si cette dynamique se poursuit, ces protocoles pourraient bientôt être transposés dans le droit national ».
 
« L’engagement des parlementaires est essentiel pour intégrer ces instruments dans les réformes législatives et assurer une protection durable du littoral et des écosystèmes marins », a conclu le Président de l’Assemblée nationale.
 
En clôture de son intervention, il a invité le REPES à s’approprier le rapport Who Owes Who? (Qui doit à qui ?) publié par ActionAid. Ce rapport estime que les pays industrialisés doivent 36 000 milliards de dollars aux nations africaines en raison de leur responsabilité dans la crise climatique, tandis que la dette extérieure totale des pays africains s’élève à 1 450 milliards de dollars. Cela signifie que la dette climatique due par les pays pollueurs représente environ 25 fois la dette extérieure globale du continent africain.
 
En marge de la cérémonie officielle, le Président de l’Assemblée nationale a reçu en audience une délégation de parlementaires mauritaniens, venus spécialement pour assister au panel.
 

Moussa Ndongo

Vendredi 21 Février 2025 - 10:41


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