Les autorités tentent de gérer au mieux les camps de réfugiés ivoiriens sur leurs territoires. Et, si elles aident les milliers de civils, elles essayent de contrôler les activités d’ex-combattants liés à l'ancien régime de Laurent Gbagbo. On l'a appris hier soir seulement, 43 de ces ex-combattants ont été arrêtés samedi dernier dans un immense camp près de Tarkoradi, sur la côte, non loin de la frontière ivoirienne.
L'opération des forces de sécurité du Ghana dans le camp de Dampin était extrêmement ciblée. Si 5 à 6. 000 personnes sont réfugiées, ce sont 60 personnes qui ont été interpellées. Suspectées par les autorités ghanéennes, d'être des proches de Laurent Gbagbo, des combattants infiltrés dans le camp et donc prêts à monter des actions armées.
Après interrogatoire, 17 personnes ont été relâchées, les 43 restantes emmenées dans un autre camp. « Ce ne sont pas des arrestations », explique l'un des porte-parole du FPI réfugié au Ghana. Il ajoute que « les autorités locales ont demandé aux ex-combattants de quitter ce camp pour éviter les problèmes ».
Mais la solution proposée c’est-à-dire s'installer dans l'ancienne prison d'Ankafoul près de Cap Coast avec obligation de rentrer le soir avant minuit a visiblement été refusée. « Ils ont eu l'impression que le Ghana voulait les mettre en prison », raconte un de représentants des réfugiés. Les autorités ghanéennes ont décidé d'interroger à nouveau les ex-combattants arrêtés et de les maintenir sous bonne garde.
Source: RFI
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