
Le Parti de l’Indépendance et du Travail (PIT) a exprimé de vives inquiétudes quant à la gestion du pays par le régime en place. Après dix mois de gouvernance, Samba Sy et ses camarades dénoncent « une situation économique, sociale et politique préoccupante et appellent à des réformes structurelles urgentes. »
Dans une récente sortie, le PIT a critiqué un manque de progrès dans plusieurs secteurs clés, malgré les promesses de changement formulées par le pouvoir en place. « Dix mois après l’avènement de la troisième alternance démocratique, l’analyse du contexte national aux plans politique, économique, social et culturel suscite, du côté du PIT et de nombreux secteurs du pays, de profondes inquiétudes », souligne le document.
Le parti met en avant plusieurs facteurs alarmants à savoir « une flambée des prix des produits de première nécessité, impactant durement le pouvoir d’achat des citoyens. Une pression fiscale accrue sur les entreprises, en particulier dans les secteurs des BTP, de la presse et de la boulangerie, menant à des crises économiques. Une hausse du chômage, notamment par des licenciements abusifs, y compris dans la Fonction publique. »
Le PIT attire également l’attention sur le sort des milliers de jeunes recrutés sous contrats dans le cadre du programme "Xëyu ndaw ñi", brutalement mis au chômage. « La persistance de ces licenciements a conduit la Coalition des confédérations syndicales du Sénégal (CCSS) à appeler à la mobilisation des travailleurs pour une riposte vigoureuse face aux agressions de l’État et du patronat », ajoute le document.
Dans le monde rural, le PIT signale « une chute inquiétante de la production arachidière, affectant les revenus des agriculteurs, et des difficultés dans la commercialisation des produits agricoles. » Sur le plan politique, le PIT alerte sur un recul des libertés fondamentales et une instrumentalisation de la justice. « La démocratie et l’État de droit sont malmenés avec des atteintes inacceptables aux libertés fondamentales telles que la liberté d’expression et le droit d’organiser des manifestations pacifiques », dénoncent Samba Sy et ses camarades.
Le parti évoque "les multiples emprisonnements pour délit d’opinion", qu’il assimile à une volonté de museler l’opposition et la société civile. Concernant la politique étrangère, le PIT s’inquiète des conséquences d’un "souverainisme mal assumé et brouillon", qui entraîne une détérioration des relations économiques avec certains pays partenaires et institutions multilatérales.
« La bonne intelligence de notre niveau actuel de développement économique, social et culturel nous impose des partenariats extérieurs, dans le même temps que nous œuvrons à renforcer notre indépendance économique », rappelle la note. Celle-ci insiste sur « la nécessité d’un équilibre entre autonomie et coopération internationale. »
Le PIT met en lumière aussi la crise financière que traverse le pays, soulignant que les restrictions budgétaires actuellessont largement insuffisantes pour redresser la situation.
« Les restrictions budgétaires symboliques telles que la limitation des missions à l’étranger ou l’interdiction des machines à café dans les bureaux sont à l’évidence loin de suffire pour financer un projet exigeant la mobilisation de 14 648 milliards de francs CFA », affirme le parti.
Face a cette situation, le PIT propose des réformes plus profondes, notamment "une véritable réduction du train de vie de l’État", avec des mesures concrètes comme "la suppression des agences redondantes, simples instruments de clientélisme politique".
En plus de cela, il appelle toutes les forces démocratiques à se mobiliser pour "préserver les acquis démocratiques" et lutter contre les violations des droits des travailleurs et des citoyens. « Le Parti de l’Indépendance et du Travail appelle toutes les forces attachées à la démocratie, à la paix civile et à une politique orientée vers la résolution des problèmes des Sénégalaises et des Sénégalais, en particulier de la jeunesse désorientée face à des lendemains incertains, à s’organiser pour préserver les acquis démocratiques », conclut le communiqué.
Dans une récente sortie, le PIT a critiqué un manque de progrès dans plusieurs secteurs clés, malgré les promesses de changement formulées par le pouvoir en place. « Dix mois après l’avènement de la troisième alternance démocratique, l’analyse du contexte national aux plans politique, économique, social et culturel suscite, du côté du PIT et de nombreux secteurs du pays, de profondes inquiétudes », souligne le document.
Le parti met en avant plusieurs facteurs alarmants à savoir « une flambée des prix des produits de première nécessité, impactant durement le pouvoir d’achat des citoyens. Une pression fiscale accrue sur les entreprises, en particulier dans les secteurs des BTP, de la presse et de la boulangerie, menant à des crises économiques. Une hausse du chômage, notamment par des licenciements abusifs, y compris dans la Fonction publique. »
Le PIT attire également l’attention sur le sort des milliers de jeunes recrutés sous contrats dans le cadre du programme "Xëyu ndaw ñi", brutalement mis au chômage. « La persistance de ces licenciements a conduit la Coalition des confédérations syndicales du Sénégal (CCSS) à appeler à la mobilisation des travailleurs pour une riposte vigoureuse face aux agressions de l’État et du patronat », ajoute le document.
Dans le monde rural, le PIT signale « une chute inquiétante de la production arachidière, affectant les revenus des agriculteurs, et des difficultés dans la commercialisation des produits agricoles. » Sur le plan politique, le PIT alerte sur un recul des libertés fondamentales et une instrumentalisation de la justice. « La démocratie et l’État de droit sont malmenés avec des atteintes inacceptables aux libertés fondamentales telles que la liberté d’expression et le droit d’organiser des manifestations pacifiques », dénoncent Samba Sy et ses camarades.
Le parti évoque "les multiples emprisonnements pour délit d’opinion", qu’il assimile à une volonté de museler l’opposition et la société civile. Concernant la politique étrangère, le PIT s’inquiète des conséquences d’un "souverainisme mal assumé et brouillon", qui entraîne une détérioration des relations économiques avec certains pays partenaires et institutions multilatérales.
« La bonne intelligence de notre niveau actuel de développement économique, social et culturel nous impose des partenariats extérieurs, dans le même temps que nous œuvrons à renforcer notre indépendance économique », rappelle la note. Celle-ci insiste sur « la nécessité d’un équilibre entre autonomie et coopération internationale. »
Le PIT met en lumière aussi la crise financière que traverse le pays, soulignant que les restrictions budgétaires actuellessont largement insuffisantes pour redresser la situation.
« Les restrictions budgétaires symboliques telles que la limitation des missions à l’étranger ou l’interdiction des machines à café dans les bureaux sont à l’évidence loin de suffire pour financer un projet exigeant la mobilisation de 14 648 milliards de francs CFA », affirme le parti.
Face a cette situation, le PIT propose des réformes plus profondes, notamment "une véritable réduction du train de vie de l’État", avec des mesures concrètes comme "la suppression des agences redondantes, simples instruments de clientélisme politique".
En plus de cela, il appelle toutes les forces démocratiques à se mobiliser pour "préserver les acquis démocratiques" et lutter contre les violations des droits des travailleurs et des citoyens. « Le Parti de l’Indépendance et du Travail appelle toutes les forces attachées à la démocratie, à la paix civile et à une politique orientée vers la résolution des problèmes des Sénégalaises et des Sénégalais, en particulier de la jeunesse désorientée face à des lendemains incertains, à s’organiser pour préserver les acquis démocratiques », conclut le communiqué.
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