La Ligue Sénégalaise des Droits Humains (LSDH), La Rencontre Africaine pour la Défense des Droits de l’Homme (RADDHO) et Amnesty International Sénégal disent constater avec regret et inquiétude l’exacerbation de la crise dans le secteur judiciaire malgré les différents appels à l’ouverture de négociations réelles entre le Gouvernement et le Syndicat des travailleurs de la justice.
"Nos organisations sont d’autant plus préoccupées que le Gouvernement du Sénégal semble s’inscrire dans une dynamique de pourrissement et une stratégie de substitution du personnel des greffiers par un personnel militaire et paramilitaire formé sur le tas en violation des principes gouvernant les statuts des juridictions de droit commun", soulignent les responsables de ces trois organisation dans un communiqué.
Pour eux, l’enlisement de la crise avec comme corollaire la panoplie de pseudo solutions irréalistes mises en œuvre ne saurait perdurer sans entrainer une dislocation irrémédiable de la chaine judiciaire dont le greffe constitue le socle pyramidal.
C’est pourquoi ils invitent de nouveau le Gouvernement à renouer sans délai le fil du dialogue avec les travailleurs de la justice afin qu’une solution heureuse puisse être trouvée dans le respect des acquis déjà actés et des concessions aux quelles ces derniers ne manqueront pas de consentir.
"Nos organisations sont d’autant plus préoccupées que le Gouvernement du Sénégal semble s’inscrire dans une dynamique de pourrissement et une stratégie de substitution du personnel des greffiers par un personnel militaire et paramilitaire formé sur le tas en violation des principes gouvernant les statuts des juridictions de droit commun", soulignent les responsables de ces trois organisation dans un communiqué.
Pour eux, l’enlisement de la crise avec comme corollaire la panoplie de pseudo solutions irréalistes mises en œuvre ne saurait perdurer sans entrainer une dislocation irrémédiable de la chaine judiciaire dont le greffe constitue le socle pyramidal.
C’est pourquoi ils invitent de nouveau le Gouvernement à renouer sans délai le fil du dialogue avec les travailleurs de la justice afin qu’une solution heureuse puisse être trouvée dans le respect des acquis déjà actés et des concessions aux quelles ces derniers ne manqueront pas de consentir.
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