
Depuis le début de la guerre, de plus en plus de drones de combat sont déployés au Soudan. Au total, 280 frappes ont été conduites par l'armée soudanaise dirigée par Abdel Fattah al-Burhan, selon l'ONG Acled (Armed Conflict Location and Event Data) et 98% d'entre elles ont visé l'État de Khartoum.
Créer un « sentiment de menace constante »
De l'autre côte, les paramilitaires des Forces de soutien rapide (FSR) menées par Hemedti, ont mené au moins dix frappes de drones. Des chiffres qui pourraient être revus à la hausse selon l'ONG;
Pour l'armée soudanaise, ces drones soutiennent les opérations militaires sur le terrain, alors que les FSR utilisent des drones dans des zones jusque-là considérées comme sûres et qui ne sont pas en première ligne, comme l'État du Nil. « Ces frappes visent à créer un sentiment de menace constante, obligeant l'armée soudanaise à étendre ses défenses, affaiblissant ainsi sa capacité globale à supporter des attaques prolongées », indique le rapport.
« Nous combattrons pendant 100 ans »
En seize mois de guerre, Acled a recensé plus de 7 200 événements de violence politique et plus de 2 000 morts dans tout le pays - les zones les plus touchées étant Karthoum et le Darfour-Nord.
La guerre civile qui fait rage au Soudan depuis avril 2023 est donc encore loin de s'arrêter. Alors que des pourparlers se tenaient à Genève ces derniers jours, le général al-Burhane, chef de l'armée et dirigeant de facto du pays, a déclaré samedi 24 août : « Nous n'irons pas à Genève (...), nous combattrons pendant 100 ans ».
Créer un « sentiment de menace constante »
De l'autre côte, les paramilitaires des Forces de soutien rapide (FSR) menées par Hemedti, ont mené au moins dix frappes de drones. Des chiffres qui pourraient être revus à la hausse selon l'ONG;
Pour l'armée soudanaise, ces drones soutiennent les opérations militaires sur le terrain, alors que les FSR utilisent des drones dans des zones jusque-là considérées comme sûres et qui ne sont pas en première ligne, comme l'État du Nil. « Ces frappes visent à créer un sentiment de menace constante, obligeant l'armée soudanaise à étendre ses défenses, affaiblissant ainsi sa capacité globale à supporter des attaques prolongées », indique le rapport.
« Nous combattrons pendant 100 ans »
En seize mois de guerre, Acled a recensé plus de 7 200 événements de violence politique et plus de 2 000 morts dans tout le pays - les zones les plus touchées étant Karthoum et le Darfour-Nord.
La guerre civile qui fait rage au Soudan depuis avril 2023 est donc encore loin de s'arrêter. Alors que des pourparlers se tenaient à Genève ces derniers jours, le général al-Burhane, chef de l'armée et dirigeant de facto du pays, a déclaré samedi 24 août : « Nous n'irons pas à Genève (...), nous combattrons pendant 100 ans ».
Autres articles
-
Disparition d'Amara Essy, figure emblématique de la diplomatie ivoirienne
-
Algérie-Mali: jusqu'où ira l'affrontement suscité par le drone abattu à Tinzaouatène?
-
Guinée: de Sekou Touré à Mamadi Doumbouya, l’incroyable histoire du gisement de fer de Simandou
-
RDC : des inondations diluviennes causent la mort d’une trentaine de civils et de nombreux blessés à Kinshasa
-
Génocide des Tutsis au Rwanda: les commémorations, un moment souvent éprouvant pour les rescapés