Licenciés depuis le 30 juin dernier, les 300 ex-travailleurs des bases militaires françaises au Sénégal attendent toujours une réaction des nouvelles autorités sénégalaises. Regroupés au sein du Syndicat des travailleurs du personnel civil des Éléments français au Sénégal (EFS), ils interpellent l’État sur leur sort, espérant une reconversion dans la fonction publique.
« Depuis 15 jours, on est licencié officiellement. Donc nous nous attendions avant cette date d'avoir une réaction de l'Etat du Sénégal par rapport à notre situation parce que nous sommes des citoyens sénégalais qui respectent une décision étatique souveraine, mais qui attend de son État une reconversion », a déclaré Djibril Ndiaye, secrétaire général du syndicat, au micro de la RFM.
Selon lui, un dossier avait été préparé avec le ministère des Forces armées et celui du Travail, à la demande de la Présidence de la République.
« Cette décision nous impacte et depuis le 30 (juin), nous attendons la réaction de l'Etat du Sénégal alors que nous avions fait un document avec l'instruction de la Présidence. Nous avons travaillé avec le ministère des Forces armées et du Travail pour concevoir un dossier où on nous demandait les impactés juridiques et les préjudices causés et nos attentes. Ce document a été envoyé à la Présidence et nous n'avons pas encore eu de retour », a-t-il expliqué.
Les ex-travailleurs attendent la réaction du Sénégal pour prendre la pleine mesure de leur décision. « Rien pour le moment et c'est une situation assez angoissante pour des pères de famille qui avaient une sécurité de travail une sécurité sur leur salaire, une sécurité au niveau sanitaire et sociale », a déploré Djibril Ndiaye.
Il précise que l’État français a honoré ses engagements en versant des indemnités, bien qu’elles ne soient pas à la hauteur des attentes des ex-travailleurs
« Par rapport au contexte, nous comprenions. C’est un contexte de rupture de relation et de licenciement donc nous ne pouvons qu’accepter la situation », a conclu le syndicaliste.
« Depuis 15 jours, on est licencié officiellement. Donc nous nous attendions avant cette date d'avoir une réaction de l'Etat du Sénégal par rapport à notre situation parce que nous sommes des citoyens sénégalais qui respectent une décision étatique souveraine, mais qui attend de son État une reconversion », a déclaré Djibril Ndiaye, secrétaire général du syndicat, au micro de la RFM.
Selon lui, un dossier avait été préparé avec le ministère des Forces armées et celui du Travail, à la demande de la Présidence de la République.
« Cette décision nous impacte et depuis le 30 (juin), nous attendons la réaction de l'Etat du Sénégal alors que nous avions fait un document avec l'instruction de la Présidence. Nous avons travaillé avec le ministère des Forces armées et du Travail pour concevoir un dossier où on nous demandait les impactés juridiques et les préjudices causés et nos attentes. Ce document a été envoyé à la Présidence et nous n'avons pas encore eu de retour », a-t-il expliqué.
Les ex-travailleurs attendent la réaction du Sénégal pour prendre la pleine mesure de leur décision. « Rien pour le moment et c'est une situation assez angoissante pour des pères de famille qui avaient une sécurité de travail une sécurité sur leur salaire, une sécurité au niveau sanitaire et sociale », a déploré Djibril Ndiaye.
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