Le Premier ministre de Guinée-Bissau, Carlos Gomes Junior, le 15 février à Dakar. AFP PHOTO / SEYLLOU
Dans le courrier de deux pages qu’il a adressé à Alassane Ouattara, et dont RFI a pu se procurer copie, l’avocat de la veuve de Nino Vieira est on ne peut plus clair. « L’enquête dirigée par le procureur général Amin Saad, explique-t-il, et l’audition des présumés auteurs de cet assassinat ont révélé que l’ordre d’assassiner le président Joao Bernardo Nino Vieira aurait été donné par le Premier ministre, Carlos Gomes, qui prétend aujourd’hui vouloir diriger le pays »
Pour Maître Boucounta Diallo, ces accusations ne font pas nécessairement de l’ancien premier ministre le commanditaire réel de l’assassinat, mais elles sont suffisamment graves pour que celui-ci doive s’expliquer devant la justice.
Les éléments de l’enquête requièrent également, selon l’avocat, que Carlos Gomes Junior soit maintenu en dehors du processus de règlement de la crise actuelle par la Cédéao, même si la communauté internationale a fait du retour à l’ordre constitutionnel son cheval de bataille. Il ne faudrait pas, explique Maître Boucounta Diallo que la nouvelle place de Carlos Gomes Junior lui garantisse l’impunité.
Joint par RFI, l’avocat de la famille Vieira demande enfin que la Cédéao prenne des dispositions pour que Carlos Gomes Junior, actuellement réfugié en Côte d’Ivoire, ne puisse pas se rendre au Portugal, ou ailleurs en Europe. Cela risquerait en effet de le mettre hors de portée des juges quand ceux-ci auront besoin de lui.
Source: RFI
Pour Maître Boucounta Diallo, ces accusations ne font pas nécessairement de l’ancien premier ministre le commanditaire réel de l’assassinat, mais elles sont suffisamment graves pour que celui-ci doive s’expliquer devant la justice.
Les éléments de l’enquête requièrent également, selon l’avocat, que Carlos Gomes Junior soit maintenu en dehors du processus de règlement de la crise actuelle par la Cédéao, même si la communauté internationale a fait du retour à l’ordre constitutionnel son cheval de bataille. Il ne faudrait pas, explique Maître Boucounta Diallo que la nouvelle place de Carlos Gomes Junior lui garantisse l’impunité.
Joint par RFI, l’avocat de la famille Vieira demande enfin que la Cédéao prenne des dispositions pour que Carlos Gomes Junior, actuellement réfugié en Côte d’Ivoire, ne puisse pas se rendre au Portugal, ou ailleurs en Europe. Cela risquerait en effet de le mettre hors de portée des juges quand ceux-ci auront besoin de lui.
Source: RFI
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