Cédéao (Communauté des Etats d'Afrique de l'Ouest) contre CPLP (Communauté des pays de langue portugaise) : voilà le match qui se déroule dans les coulisses de la crise bissau-guinéenne.
Car si officiellement tout le monde condamne les putschistes, les nuances laissent entrevoir une sourde lutte d'influence. Les militaires putschistes veulent chasser la Missab, la mission militaire angolaise qu'ils soupçonnent de vouloir imposer sa loi.
Un désir qui correspond bien aux souhaits du Nigéria et du Sénégal qui ont toujours vu d'un mauvais œil l'arrivée de l'Angola dans l'espace Cédéao. Résultat, la Cédéao a fixé comme mission à sa future force en Guinée-Bissau de préparer le départ du contingent angolais. Luanda a encaissé le coup mais n'a pas renoncé à sauver son influence.
Aux Nations unies, la CPLP, par la voix de l'Angola, propose une force CPLP-Cédéao sous mandat onusien. Autrement dit, chassés par la porte, les Angolais tentent de revenir par la fenêtre. Ils ont l'appui des Portugais qui comme les Angolais entretiennent des liens très proches avec Carlos Gomes Junior, l'ex-Premier ministre chassé par la junte.
Reste à comprendre pourquoi l'Angola et le Portugal tiennent autant à jouer un rôle en Guinée-Bissau. Certains évoquent des intérêts économiques et notamment des accords secrets passés avec l'ancien Premier ministre à propos de l'exploitation pétrolière. Le plateau maritime bissau-guinéen recèle en effet de grandes ressources encore peu explorées.
Source: RFI
Car si officiellement tout le monde condamne les putschistes, les nuances laissent entrevoir une sourde lutte d'influence. Les militaires putschistes veulent chasser la Missab, la mission militaire angolaise qu'ils soupçonnent de vouloir imposer sa loi.
Un désir qui correspond bien aux souhaits du Nigéria et du Sénégal qui ont toujours vu d'un mauvais œil l'arrivée de l'Angola dans l'espace Cédéao. Résultat, la Cédéao a fixé comme mission à sa future force en Guinée-Bissau de préparer le départ du contingent angolais. Luanda a encaissé le coup mais n'a pas renoncé à sauver son influence.
Aux Nations unies, la CPLP, par la voix de l'Angola, propose une force CPLP-Cédéao sous mandat onusien. Autrement dit, chassés par la porte, les Angolais tentent de revenir par la fenêtre. Ils ont l'appui des Portugais qui comme les Angolais entretiennent des liens très proches avec Carlos Gomes Junior, l'ex-Premier ministre chassé par la junte.
Reste à comprendre pourquoi l'Angola et le Portugal tiennent autant à jouer un rôle en Guinée-Bissau. Certains évoquent des intérêts économiques et notamment des accords secrets passés avec l'ancien Premier ministre à propos de l'exploitation pétrolière. Le plateau maritime bissau-guinéen recèle en effet de grandes ressources encore peu explorées.
Source: RFI
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