Les sapeurs-pompiers manquent cruellement de moyens pour faire face à ce phénomène dont l’ampleur inquiète en ce début d'année, et qui engendre des pertes matérielles considérables, mais aussi des vies humaines.
Le corps d’une fillette âgée de 5 ans a été retrouvé parmi les débris de tôle calcinée, non loin de l’entrée du marché de Matoto où Arafan Condé gère un centre d’informatique. « Il y a une usine clandestine qui a pris feu et le feu s’est propagé chez nous. Tout est parti en fumée. » Il estime que l’ampleur des dégâts matériels est « énorme » et s’élèverait à « des milliards de francs ».
Une citerne de l’entreprise indienne de plastiques Topaz est intervenue. Ses agents prêtent main-forte à la protection civile, dont la capacité des véhicules ne dépasse pas 3 000 litres, soit 5 minutes d’intervention à plein régime.
Véhicules en panne, aucune bouche d’incendie fonctionnelle à Conakry, les pompiers n’ont même pas leur propre réserve d’eau, déplore Moussa Camara, directeur général de la Protection civile. « Depuis le début de l’année, même nous, en tant que spécialistes, on ne sait pas ce qu’il se passe réellement. On est inquiet. On n’a jamais eu un rapport de la police, de la gendarmerie, pour dire exactement les causes réelles d’un incendie. »
Causes accidentelles ou criminelles? Faute d’enquête. La question reste entière.
Le corps d’une fillette âgée de 5 ans a été retrouvé parmi les débris de tôle calcinée, non loin de l’entrée du marché de Matoto où Arafan Condé gère un centre d’informatique. « Il y a une usine clandestine qui a pris feu et le feu s’est propagé chez nous. Tout est parti en fumée. » Il estime que l’ampleur des dégâts matériels est « énorme » et s’élèverait à « des milliards de francs ».
Une citerne de l’entreprise indienne de plastiques Topaz est intervenue. Ses agents prêtent main-forte à la protection civile, dont la capacité des véhicules ne dépasse pas 3 000 litres, soit 5 minutes d’intervention à plein régime.
Véhicules en panne, aucune bouche d’incendie fonctionnelle à Conakry, les pompiers n’ont même pas leur propre réserve d’eau, déplore Moussa Camara, directeur général de la Protection civile. « Depuis le début de l’année, même nous, en tant que spécialistes, on ne sait pas ce qu’il se passe réellement. On est inquiet. On n’a jamais eu un rapport de la police, de la gendarmerie, pour dire exactement les causes réelles d’un incendie. »
Causes accidentelles ou criminelles? Faute d’enquête. La question reste entière.
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