Financées à hauteur de 5 millions d'euros par l'Union européenne, les élections législatives guinéennes pourraient se tenir vers la fin novembre. Soit un an après le deuxième tour de la présidentielle qui a conduit à la victoire d’Alpha Condé. « C’est le calendrier sur lequel table le président », a indiqué Andris Piebalgs, le commissaire européen au Développement, après avoir rencontré le chef de l'État guinéen, samedi à Conakry.
D'après Piebalgs, qui effectuait la première visite d'un représentant de la Commission européenne en Guinée depuis 2006, l'UE souhaite que le scrutin se tienne le plus tôt possible pour permettre la reprise effective de sa coopération dans le pays. L'UE l'avait suspendue après le coup d'État de décembre 2008 qui avait permis l'accession au pouvoir d'une junte militaire dirigée par Moussa Dadis Camara.
Le dilemme du recensement électoral
L'opposition et le camp présidentiel peinent à se mettre d'accord sur les conditions de la tenue des législatives. Le gouvernement d'Alpha Condé souhaite l'organisation préalable d'un nouveau recensement électoral, mais l'opposition rejette cette proposition. « Nous avons discuté de ce point avec le président. J'en ai également discuté avec les représentants de l'opposition, mais je suis persuadé de la volonté collective d'assurer un processus démocratique rapide », a indiqué Piebalgs.
En attendant la reprise effective de sa coopération avec la Guinée, l'Europe a débloqué en juillet 40 millions d'euros pour accompagner la sortie de crise du pays, notamment dans le domaine de la défense des droits de l'homme, de la justice et de la réforme du secteur de la sécurité et des finances publiques.
Par ailleurs, la visite du commissaire européen en Guinée avait lieu dans le cadre de l'inauguration d'un pont financé à 8 millions d'euros par l'UE, à Forécariah, une localité située à une centaine de kilomètres de Conakry, et tout près de la frontière sierra-léonaise. Le pont de Forécariah est un segment essentiel de l'axe routier qui relie Conakry à Freetown et dont la réhabilitation est financé par le Fonds européen de développement. Ernest Koroma, le président de la Sierra Léone a d'ailleurs assisté à la cérémonie aux côtés de son homologue guinéen.
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D'après Piebalgs, qui effectuait la première visite d'un représentant de la Commission européenne en Guinée depuis 2006, l'UE souhaite que le scrutin se tienne le plus tôt possible pour permettre la reprise effective de sa coopération dans le pays. L'UE l'avait suspendue après le coup d'État de décembre 2008 qui avait permis l'accession au pouvoir d'une junte militaire dirigée par Moussa Dadis Camara.
Le dilemme du recensement électoral
L'opposition et le camp présidentiel peinent à se mettre d'accord sur les conditions de la tenue des législatives. Le gouvernement d'Alpha Condé souhaite l'organisation préalable d'un nouveau recensement électoral, mais l'opposition rejette cette proposition. « Nous avons discuté de ce point avec le président. J'en ai également discuté avec les représentants de l'opposition, mais je suis persuadé de la volonté collective d'assurer un processus démocratique rapide », a indiqué Piebalgs.
En attendant la reprise effective de sa coopération avec la Guinée, l'Europe a débloqué en juillet 40 millions d'euros pour accompagner la sortie de crise du pays, notamment dans le domaine de la défense des droits de l'homme, de la justice et de la réforme du secteur de la sécurité et des finances publiques.
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