
Au matin du mercredi 25 septembre, Laouratou Bangoura, l'une des épouses du colonel Célestin Bilivogui, reçoit un appel anonyme lui demandant de se rendre au camp militaire Almamy Samory Touré, quartier général (QG) et siège du ministère de la Défense nationale. Dans une déclaration accordée aux médias guinéens, elle explique avoir ensuite été conduite à la morgue de l'hôpital Ignace Deen, où les militaires lui ont demandé d'identifier ce qu'elle a reconnu comme le corps de son mari disparu il y a près d'un an.
Le 8 novembre 2023, Laouratou Bangoura racontait déjà l'arrestation de son époux, 4 jours après avoir été radié de l'armée suite à l'évasion de Moussa Dadis Camara et Claude Pivi de la prison centrale de Conakry. Toujours selon son épouse, Célestin Bilivogui avait alors été interpellé par un groupe de gendarmes et entrainé dans un lieu tenu secret. Elle n'avait, jusqu'à aujourd'hui, reçu aucune nouvelle de son mari.
En attendant de connaitre les circonstances exactes de sa mort, plusieurs acteurs de la société civile, comme Forum des forces sociales de Guinée (FFSG) et un des portes paroles de la coalition de l'Alliance nationale pour l'alternance et la démocratie se sont inquiétés du climat de violence et d'impunité qui règne en guinée, alors que d'autres opposants, comme Foniké Mengué et Bilo Bah, du Front national de la défense de la Constitution (FNDC) sont, eux aussi, portés disparus après leur arrestation en juillet.
Le 8 novembre 2023, Laouratou Bangoura racontait déjà l'arrestation de son époux, 4 jours après avoir été radié de l'armée suite à l'évasion de Moussa Dadis Camara et Claude Pivi de la prison centrale de Conakry. Toujours selon son épouse, Célestin Bilivogui avait alors été interpellé par un groupe de gendarmes et entrainé dans un lieu tenu secret. Elle n'avait, jusqu'à aujourd'hui, reçu aucune nouvelle de son mari.
En attendant de connaitre les circonstances exactes de sa mort, plusieurs acteurs de la société civile, comme Forum des forces sociales de Guinée (FFSG) et un des portes paroles de la coalition de l'Alliance nationale pour l'alternance et la démocratie se sont inquiétés du climat de violence et d'impunité qui règne en guinée, alors que d'autres opposants, comme Foniké Mengué et Bilo Bah, du Front national de la défense de la Constitution (FNDC) sont, eux aussi, portés disparus après leur arrestation en juillet.
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