Comme la majorité des États qui plaident depuis lundi devant la Cour internationale de Justice, l’Algérie et l’Afrique du Sud rappellent qu’Israël a l’obligation de protéger la population qu’elle occupe, c'est-à-dire les Palestiniens de Gaza. C'est ce que stipulent les conventions de Genève : Israël ne peut faire de la famine une arme de guerre.
C’est ce qu’a rappelé Maya Sahli-Fadel, professeur de droit international de l’université d’Alger. « L’aide humanitaire ne doit jamais être utilisée comme un outil politique ou une arme de guerre. Sauver des vies ne devrait jamais faire l’objet de controverses. Les principes et règles du droit international développés au fil des siècles pour protéger les civils ne doivent pas être balayés ; l’impunité ne peut pas perdurer, le droit de l’occupation doit s’appliquer ».
Dans sa plaidoirie, le conseiller juridique du ministère des Affaires étrangères d’Afrique du Sud, Jaymion Hendricks, a appelé le monde à un sursaut : « L'Afrique du Sud partage le point de vue du secrétaire général de l'ONU selon lequel le monde a trahi le peuple palestinien. Leur seule certitude est que demain sera pire. Nous devons donc sauver ce qui reste de notre humanité en mettant fin à l'occupation coloniale illégale d'Israël et à la famine intentionnelle dont il fait preuve envers la population palestinienne, systématiquement brutalisée et privée de la plus élémentaire considération d'humanité. »
Les audiences devant la Cour se poursuivront jusqu’à vendredi. Israël n'a pas souhaité participer à ces audiences. Il y a presque un an, les juges avaient ordonné à Israël d'accélérer l'aide humanitaire et de multiplier les points de passage. Mais l'État hébreu ne s'est jamais exécuté.
C’est ce qu’a rappelé Maya Sahli-Fadel, professeur de droit international de l’université d’Alger. « L’aide humanitaire ne doit jamais être utilisée comme un outil politique ou une arme de guerre. Sauver des vies ne devrait jamais faire l’objet de controverses. Les principes et règles du droit international développés au fil des siècles pour protéger les civils ne doivent pas être balayés ; l’impunité ne peut pas perdurer, le droit de l’occupation doit s’appliquer ».
Dans sa plaidoirie, le conseiller juridique du ministère des Affaires étrangères d’Afrique du Sud, Jaymion Hendricks, a appelé le monde à un sursaut : « L'Afrique du Sud partage le point de vue du secrétaire général de l'ONU selon lequel le monde a trahi le peuple palestinien. Leur seule certitude est que demain sera pire. Nous devons donc sauver ce qui reste de notre humanité en mettant fin à l'occupation coloniale illégale d'Israël et à la famine intentionnelle dont il fait preuve envers la population palestinienne, systématiquement brutalisée et privée de la plus élémentaire considération d'humanité. »
Les audiences devant la Cour se poursuivront jusqu’à vendredi. Israël n'a pas souhaité participer à ces audiences. Il y a presque un an, les juges avaient ordonné à Israël d'accélérer l'aide humanitaire et de multiplier les points de passage. Mais l'État hébreu ne s'est jamais exécuté.
Autres articles
-
RDC: condamnation de l'opposant et ancien Premier ministre Matata Ponyo à 10 ans de travaux forcés
-
Tchad: l'audition de l'ex-Premier ministre Succès Masra reportée, ses avocats refoulés
-
Îlots disputés: la Cour internationale de justice donne raison à la Guinée équatoriale face au Gabon
-
Mali: le gouvernement prévoit 24000 recrutements dans les forces de défense et 19 heures d'électricité par jour
-
UEMOA : Renforcement des capacités des cadres fiscaux et douaniers sur les risques fiscaux dans le secteur minier