Dans le centre de santé de la commune de Dalaba, une dizaine de personnes, patients et personnels soignants, déambulent entre le laboratoire, les bureaux et la salle de vaccination. Fatoumata Binta est enceinte, elle vient de Kouma pour sa consultation. « Je suis arrivée ici difficilement, raconte-t-elle, il n'y a pas de taxis moto ni de voiture. J'ai fait 12 kilomètres à pied ce matin. Je n'ai pas de moyens pour prendre le taxi. Je viens souvent comme ça. Parfois, si je suis trop malade, je fais un kilomètre, je me couche un peu au bord de la route, je me repose, puis je fais un autre kilomètre, je me couche encore. »
Assise sur un banc, Aissata attend son rendez-vous. Son village est situé à huit kilomètres : « J'ai pris un taxi moto, mais j'ai fait un crédit pour le payer. Je me suis débrouillée avec une voisine. Ici, c'est le centre de santé le plus proche, mais je ne peux pas venir à pied. »
Pourtant, il existe des postes de santé dans plusieurs localités dans la région. Sauf que le personnel manque souvent à l'appel, comme l'explique Mariama Bah qui travaille au centre de Dalaba. « Y a du personnel formé mais y a pas de personnel engagé, explique-t-elle, il n'y a que des stagiaires mais ils n'ont pas de salaires. Si la population ne peut pas payer, ils ne gagnent rien. Nous, on est stagiares depuis quatorze ans ! »
Dans la commune urbaine, en plus de ce centre de santé, un hôpital préfectoral ainsi que quelques cliniques privées accueillent les malades.
Assise sur un banc, Aissata attend son rendez-vous. Son village est situé à huit kilomètres : « J'ai pris un taxi moto, mais j'ai fait un crédit pour le payer. Je me suis débrouillée avec une voisine. Ici, c'est le centre de santé le plus proche, mais je ne peux pas venir à pied. »
Pourtant, il existe des postes de santé dans plusieurs localités dans la région. Sauf que le personnel manque souvent à l'appel, comme l'explique Mariama Bah qui travaille au centre de Dalaba. « Y a du personnel formé mais y a pas de personnel engagé, explique-t-elle, il n'y a que des stagiaires mais ils n'ont pas de salaires. Si la population ne peut pas payer, ils ne gagnent rien. Nous, on est stagiares depuis quatorze ans ! »
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