Les membres du bureau du HCCT vont être choisis aujourd’hui. Mais, la configuration de cette institution, ainsi que les nominations font penser que le président de la République en est le véritable maître d’ouvrage.
En effet, les postes-clés, à savoir la présidence de l’institution et son secrétariat général sont nommés par le président Macky Sall qui, au passage, peut les dégommer à tout moment, gardant ainsi l’épée de Damoclès suspendu au-dessus des personnes à qui il fait confiance, du moins, selon les circonstances.
Quant aux aptitudes d’Ousmane Tanor Dieng, elles se limitent à la proposition du Secrétaire général, à la nomination du secrétaire général-adjoint. Mais aussi, le secrétaire général du Parti socialiste a aussi la latitude de désigner les représentants de l’institution dans les autres organismes nationaux. Mais, s’il s’avère que cette représentation doive être permanente, c’est le bureau qui sera chargé d’approuver une quelconque décision.
Au vu de ces considérations, il ressort que le président de la quatrième institution de l’Etat n’aura pas les coudées franches pour diriger le HCCT. Mais aussi, il devra tout le temps surveiller ses arrières car, pouvant être dégommé à tout moment par le chef de l’Etat, celui-là même qui l’a nommé.
En effet, les postes-clés, à savoir la présidence de l’institution et son secrétariat général sont nommés par le président Macky Sall qui, au passage, peut les dégommer à tout moment, gardant ainsi l’épée de Damoclès suspendu au-dessus des personnes à qui il fait confiance, du moins, selon les circonstances.
Quant aux aptitudes d’Ousmane Tanor Dieng, elles se limitent à la proposition du Secrétaire général, à la nomination du secrétaire général-adjoint. Mais aussi, le secrétaire général du Parti socialiste a aussi la latitude de désigner les représentants de l’institution dans les autres organismes nationaux. Mais, s’il s’avère que cette représentation doive être permanente, c’est le bureau qui sera chargé d’approuver une quelconque décision.
Au vu de ces considérations, il ressort que le président de la quatrième institution de l’Etat n’aura pas les coudées franches pour diriger le HCCT. Mais aussi, il devra tout le temps surveiller ses arrières car, pouvant être dégommé à tout moment par le chef de l’Etat, celui-là même qui l’a nommé.
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