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Hivernage catastrophique à Diourbel : Il n'y a que 10% de rendement attendus des champs de mil



Hivernage catastrophique à Diourbel : Il n'y a que 10% de rendement attendus des champs de mil
Si les pluies ne se prolongent pas jusqu'en fin octobre 2018, les récoltes de mil ne pourront pas assurer aux populations de maintes communes de Diourbel une bonne réserve d'ici l'hivernage prochain. C'est Moussa Dieng, président du Collectif des groupes producteurs d’arachide de l’arrondissement de Ndindy, qui tire sur la sonnette d'alarme.

« Nous aurons un déficit vivrier très important dans les communes de Gawane, Escale et Touba Lappé. Les derniers semis de mil du mois d’août nécessitent le prolongement de la pluie jusqu’à fin octobre », a-t-il confié sur les ondes de la Sud Fm avant d'ajouter : « nous avons la psychose d’une très mauvaise campagne surtout au niveau des cultures vivrières (mil, niébé, etc.), s’inquiète-t-il, au micro de Sud fm. Les champs de mil n’auront que 10% de leurs rendements. »

Et pour ce qui s'agit de l'arachide, Dieng indique que « la situation est à peu près compromise pour les derniers semis. Il serait très extraordinaire qu’il pleuve jusqu’à fin octobre, nous le souhaitons bien. Si c’est le cas, nous aurons une bonne saison mais ce n’est pas évident ».


Dieng  assure que des semences à courtes durées comme des pastèques ou du manioc ont été plantées, « en attendant que la situation change ». 


Samedi 6 Octobre 2018 - 22:36


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1.Posté par Djibo le 06/10/2018 23:22
C'est une situation catastrophique que le nord du Sénégal va vivre avec des rendements extrêmement faibles. Tout simplement parceque l'hivernage ne peut pas aller au delà du 10 octobre. Le mil sera très affecté par les phénomènes de photoperiodisme et de photosensibilite avec des epiaisons précoces, des chandelles petites sur des tiges minces et ceci à quelques exceptions. Les vrais techniciens ont alerté depuis début août. Mais avec les faux techniciens (tout le monde se considère agronome aujourd'hui et parle au nom des vrais) si gueulent à longueur de journée sur des faits techniques qu'ils ne maîtrisent on va vers la catastrophe. Nous avons dit depuis longtemps que les variétés à cycle court allaient connaître le même sort vu la physionomie de l'hivernage 2018. Et y faire des investissements constituait une perte pour l'Etat. Il faut plutot les consacrer à des appuis en vivres de soudure. Le MAER n'est pas technicien.

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