La zone de Lugadjol a été choisie car les lieux sont difficiles d’accès. Les collines aux flancs raides et la grande forêt dense doivent servir de protection, en cas d’attaque surprise de l'ennemi. La réunion de l’Assemblée Nationale Populaire a lieu à l’air libre, au bas de la colline. Une estrade a été élevée pour les principaux responsables du parti. Les autres s’installent à l’ombre des arbres. Le projet de constitution est adopté. Puis Luis Cabral, membre du comité central du PAIGC et demi-frère d’Amilcar Cabral prend la parole : « Après dix années de lutte armée victorieuse sous la direction de notre glorieux parti, créé et dirigé, dans sa ligne de pensées et d’actions, par notre camarade immortel Amilcar Cabral, nous venons de franchir une étape transcendante de notre histoire. »
Les délégués écoutent un enregistrement d’Amilcar Cabral, le charismatique leader du mouvement assassiné plusieurs mois plus tôt. Puis Joao Bernardo Vieira dit « Nino », le coordonnateur militaire du front sud, procède à la proclamation d’indépendance proprement dite. « Vive l’État souverain de Guinée-Bissau, construit par la lutte héroïque de notre peuple, vive la solidarité internationale des peuples et des forces anti-colonialistes et anti-impérialistes du monde. À bas les agresseurs colonialistes portugais. Après lecture de ce texte, approuvé à l’unanimité par la première Assemblée nationale de notre histoire, celle-ci, exprimant la volonté de notre peuple souverain, proclame solennellement l’État de la Guinée-Bissau. »
À l’issue de cette cérémonie, la présidence est confiée pour une période d’un mois à Carmen Pereira, membre du comité central, le temps de mettre en place une équipe gouvernementale.
Les délégués écoutent un enregistrement d’Amilcar Cabral, le charismatique leader du mouvement assassiné plusieurs mois plus tôt. Puis Joao Bernardo Vieira dit « Nino », le coordonnateur militaire du front sud, procède à la proclamation d’indépendance proprement dite. « Vive l’État souverain de Guinée-Bissau, construit par la lutte héroïque de notre peuple, vive la solidarité internationale des peuples et des forces anti-colonialistes et anti-impérialistes du monde. À bas les agresseurs colonialistes portugais. Après lecture de ce texte, approuvé à l’unanimité par la première Assemblée nationale de notre histoire, celle-ci, exprimant la volonté de notre peuple souverain, proclame solennellement l’État de la Guinée-Bissau. »
À l’issue de cette cérémonie, la présidence est confiée pour une période d’un mois à Carmen Pereira, membre du comité central, le temps de mettre en place une équipe gouvernementale.
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