«C’est un postulat universellement admis que lorsque, dans un Etat quelconque, l’Exécutif se donne le moyen de choisir les Juges et Procureurs, le risque d’instrumentalisation devient réel. D’où l’enjeu que constitue la question de la gestion des carrières», a déclaré Souleymane Teliko qui se prononçait sur l’immixtion de l’Exécutif dans le fonctionnement de la Justice.
Le président de l’Union des magistrats du Sénégal (UMS), dans un entretien accordé à «L’Enquête» et à «L’Observateur» a relevé que justement pour lever ces suspicions que les magistrats militent pour que la gestion de la carrière des magistrats reviennent exclusivement «à une entité indépendante», d’autant plus que l’immixtion de l’Exécutif sur le Judiciaire se traduit par sa «mainmise sur la carrière des magistrats.
C’est d’ailleurs ce qui est à l’origine de la proposition de «la suppression de la possibilité reconnue au ministre de la Justice de donner des instructions dans les affaires individuelles ». Ce qui devrait conduire à ce que chaque procureur puisse «exercer librement ses prérogatives».
En sus de cette mesure, le chef de l’Etat et le ministre de la Justice ne devraient plus être respectivement président et vice-président du CSM. Cette entité devrait d’ailleurs s’ouvrir à d’autres personnalités en dehors des magistrats. Et ce sera au CSM de gérer la question de la carrière des magistrats.
Le président de l’Union des magistrats du Sénégal (UMS), dans un entretien accordé à «L’Enquête» et à «L’Observateur» a relevé que justement pour lever ces suspicions que les magistrats militent pour que la gestion de la carrière des magistrats reviennent exclusivement «à une entité indépendante», d’autant plus que l’immixtion de l’Exécutif sur le Judiciaire se traduit par sa «mainmise sur la carrière des magistrats.
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