Un consultant estime que la mesure de l’Etat consistant à interdire et à organiser la mendicité au Sénégal n’est qu’un effet d’annonce. «C’est un effet d’annonce qui ne sera malheureusement pas suivi d’effet. On n’en parlera plus d’ici quelques semaines, ce sera passé à perte et profit» a indiqué le Président de Premium Africa Consulting, Abdou Lô au cours de l’émission Remue-ménage de la Rfm de ce dimanche 29 Aout. Illustrant ses propos, il a cité plusieurs exemples. Il y a quelques temps, dit-il, une mesure a été prise pour les CD piratés. Il était formellement interdit de vendre des CD piratés. Vous les voyez toujours dans la circulation côtoyer les policiers dans les feux rouges. Une décision a été aussi prise par la collectivité locale d’enlever les carcasses de véhicules.
Il est d’avis que «l’idée c’était tout simplement de créer un contre-feu pour que les sénégalais se jettent là-dessus pour qu’on puisse un petit peu desserrer l’étau. C’est malheureux mais je pense que l’idée c’est de prendre le problème à bras le corps, que les principaux concernés, c'est-à-dire le gouvernement qui est censé apporter éducation, nourriture, santé et protection à ces citoyens prennent ses responsabilités».
Monsieur Lô de faire savoir que «ce n’est pas en mettant en prison les mendiants qu’on règle le problème. Le rôle de l’Etat c’est de leur fournir des centres de formation, de couture, des ateliers, où les handicapés vont être formés pour pouvoir s’insérer dans la vie professionnelle».
Le Président de Premium Africa Consulting est, cependant, convaincu qu’il y a «un problème technique qui se pose. Techniquement ce n’est pas faisable cette affaire là. Parce qu’on ne peut pas mettre un policier ou un gendarme derrière chaque mendiant. On ne peut pas le faire, on ne peut pas arrêter tous les mendiants, on ne peut pas tous les envoyer en prison».
Il est d’avis que «l’idée c’était tout simplement de créer un contre-feu pour que les sénégalais se jettent là-dessus pour qu’on puisse un petit peu desserrer l’étau. C’est malheureux mais je pense que l’idée c’est de prendre le problème à bras le corps, que les principaux concernés, c'est-à-dire le gouvernement qui est censé apporter éducation, nourriture, santé et protection à ces citoyens prennent ses responsabilités».
Monsieur Lô de faire savoir que «ce n’est pas en mettant en prison les mendiants qu’on règle le problème. Le rôle de l’Etat c’est de leur fournir des centres de formation, de couture, des ateliers, où les handicapés vont être formés pour pouvoir s’insérer dans la vie professionnelle».
Le Président de Premium Africa Consulting est, cependant, convaincu qu’il y a «un problème technique qui se pose. Techniquement ce n’est pas faisable cette affaire là. Parce qu’on ne peut pas mettre un policier ou un gendarme derrière chaque mendiant. On ne peut pas le faire, on ne peut pas arrêter tous les mendiants, on ne peut pas tous les envoyer en prison».
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