Le ministère de l’Éducation nationale interdit désormais l’usage des téléphones portables dans les écoles. Cependant, la circulaire publiée le 22 septembre 2025 ne fait pas l’unanimité. L’Union nationale des parents d’élèves et d’étudiants appelle à une révision de la mesure tandis que des syndicats dénoncent un manque de concertation et regrettent une décision prise de manière unilatérale.
Ndongo Sarr, secrétaire général du Cadre unitaire des enseignants du Sénégal, (Cusems) s’offusque de cette démarche. « Nous l’avons appris en même temps que tous les Sénégalais, et ça, ce n’est pas normal. C’est devenu une habitude au niveau du ministère de l’Éducation nationale de prendre de manière unilatérale des décisions et après d'en informer et d'obliger les travailleurs à corriger les erreurs qui procèdent de cette décision », a-t-il affirmé.
Les parents d’élèves, quant à eux, se disent pris au dépourvu. Eux aussi se sont sentis exclus de cette prise de décision. « C’est une décision qu’il va falloir revoir et pour terminer, on demande au ministère, comme le faisaient ses prédécesseurs, quand il y a des décisions majeures à prendre, qu’il puisse vraiment prendre langue avec la communauté, c’est-à-dire les associations de parents d’élèves, pour discuter et stabiliser. Dans la mesure où il en va quand même de la sécurité de nos enfants. Car certains vont dans des établissements qui sont très éloignés de leurs domiciles », a soutenu Abdoulaye Fané, le président de l’Union des parents d’élèves et d’étudiants du Sénégal (Unapes).
Le Cusems trouve cette mesure trop radicale, alors que le téléphone portable peut avoir un usage pédagogique. « Aujourd’hui, nous sommes à l’ère du numérique, plus précisément de l’IA. Et tout le monde sait que l’écosystème numérique au niveau du pays est très pauvre. Donc, je crois que nous gagnerions à avoir le portable comme outil pédagogique. Quitte à encadrer tout cela de sorte que l’usage du téléphone portable soit exclusivement réservé à des fins pédagogiques. Il vaudrait mieux aller vers l’encadrement strict du téléphone au lieu de l’interdire dans les établissements », a estimé le secrétaire général du Cusems au micro de la Rfm.
L’Unapes propose cependant une démarche moins radicale. Son président, Abdoulaye Fané, a souligné que « l’administration scolaire existe au niveau de tous les établissements du moyen et du secondaire. La police est assurée par le proviseur ou le principal. Il y a également des surveillants qui peuvent véritablement surveiller. Pour l’usage du téléphone, il suffit simplement que le principal ou le proviseur prennent des décisions pour interdire les téléphones dans leurs salles de classes et même dans certains lieux où l’on apprend et c’est terminé. Mais quant à suspendre de manière radicale, là, il faut revoir la circulaire ».
À noter que la mesure concerne tous les établissements, publics comme privés. Cependant, elle exclut les supports et outils numériques. La circulaire est claire : « en cas de non-respect de la mesure, les sanctions seront définies en concertation avec les conseils de gestion pour les écoles publiques et les associations de parents d’élèves pour le privé ».
Ndongo Sarr, secrétaire général du Cadre unitaire des enseignants du Sénégal, (Cusems) s’offusque de cette démarche. « Nous l’avons appris en même temps que tous les Sénégalais, et ça, ce n’est pas normal. C’est devenu une habitude au niveau du ministère de l’Éducation nationale de prendre de manière unilatérale des décisions et après d'en informer et d'obliger les travailleurs à corriger les erreurs qui procèdent de cette décision », a-t-il affirmé.
Les parents d’élèves, quant à eux, se disent pris au dépourvu. Eux aussi se sont sentis exclus de cette prise de décision. « C’est une décision qu’il va falloir revoir et pour terminer, on demande au ministère, comme le faisaient ses prédécesseurs, quand il y a des décisions majeures à prendre, qu’il puisse vraiment prendre langue avec la communauté, c’est-à-dire les associations de parents d’élèves, pour discuter et stabiliser. Dans la mesure où il en va quand même de la sécurité de nos enfants. Car certains vont dans des établissements qui sont très éloignés de leurs domiciles », a soutenu Abdoulaye Fané, le président de l’Union des parents d’élèves et d’étudiants du Sénégal (Unapes).
Le Cusems trouve cette mesure trop radicale, alors que le téléphone portable peut avoir un usage pédagogique. « Aujourd’hui, nous sommes à l’ère du numérique, plus précisément de l’IA. Et tout le monde sait que l’écosystème numérique au niveau du pays est très pauvre. Donc, je crois que nous gagnerions à avoir le portable comme outil pédagogique. Quitte à encadrer tout cela de sorte que l’usage du téléphone portable soit exclusivement réservé à des fins pédagogiques. Il vaudrait mieux aller vers l’encadrement strict du téléphone au lieu de l’interdire dans les établissements », a estimé le secrétaire général du Cusems au micro de la Rfm.
L’Unapes propose cependant une démarche moins radicale. Son président, Abdoulaye Fané, a souligné que « l’administration scolaire existe au niveau de tous les établissements du moyen et du secondaire. La police est assurée par le proviseur ou le principal. Il y a également des surveillants qui peuvent véritablement surveiller. Pour l’usage du téléphone, il suffit simplement que le principal ou le proviseur prennent des décisions pour interdire les téléphones dans leurs salles de classes et même dans certains lieux où l’on apprend et c’est terminé. Mais quant à suspendre de manière radicale, là, il faut revoir la circulaire ».
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