L’ombre de Joseph Goebbels a plané au Sénégal de l’annonce jusqu’à l’arrivée de l’ancien président de la République, Abdoulaye Wade. Ses disciples sénégalais ont mené à bien leur mission qui était de manipuler et d’intoxiquer les citoyens à travers les médias. Tout y est passé. De folles rumeurs aux informations les plus renversantes. En effet, le mercredi 23 avril lors du retour avorté, il avait été signalé un malaise du père de Karim Wade. Le lendemain, un quotidien relate une sortie au vitriol d’Abdou Diouf sur ARTE TV contre son successeur sans oublier les nouvelles relatives à l’avion, à son séjour de 48h à Casablanca.
En fin stratège pour les uns, calculateur, perturbateur ou manipulateur pour les autres, la constante, c’est qu’Abdoulaye Wade est un «monstre politique … froid». Un maître dans l’art de catalyser, de polariser l’attention sur lui. Ses moindres sorties, faits et gestes sont sujets à discussion, de polémique ou simplement de manipulation. Et son retour au bercail après 22 mois d’absence n’y a pas échappé.
Le come-back de Wade-père avait les airs d’une série télévisée avec ses rebondissements à chaque épisode. Il a, en effet, été annoncé mille et une fois puis démenti ou reporté. Finalement, on y croyait plus. Et quand cela été la bonne, on pensait que l’intox autour du sujet, allait s’estomper. Mais elle a connu un coup d’accélérateur.
De prime abord, les journalistes ont été abusés par rapport au moyen de transport d’Abdoulaye Wade. PressAfrik avait annoncé mordicus qu’il avait quitté l’aéroport d’Orly à bord d’un jet privé. Dans les éditions de certaines radios de la place, des rectificatifs ont été apportés. Elles ont tantôt annoncé qu’il a quitté Paris via Brussels Airlines alors que quelques minutes après ils ont avancé qu’il aurait voyagé bord de Royal Air Maroc (RAM).
La polémique sur l’autorisation de survol et d’atterrissage à Dakar a permis de gommer toutes ces fausses informations. Le Parti Démocratique Sénégalais (PDS), avec Abdoulaye Wade lui-même en première ligne et le régime actuel de se rejeter la faute concernant le retour avorté. Pour les libéraux, c’est Macky Sall et son gouvernement qui veulent empêcher Wade de rentrer au bercail, en trainant des pieds dans la délivrance des documents. Le pouvoir de répliquer en affirmant que c’est Wade qui fait son show pour «ruser» et se «victimiser» car, toutes les 4 fois qu’il a demandé une autorisation d’atterrir et de survol, celle-ci lui a été accordée. « Quatre fois Abdoulaye Wade a demandé une autorisation de survol et d'atterrissage, quatre fois il a obtenu l'accord des autorités sénégalaises, quatre fois il a déclaré que le Gouvernement du Sénégal lui a refusé l'entrée sur le territoire sénégalais » a fait savoir Souleymane Jules Diop, chargé de communication du président Sall. Et pour montrer sa bonne foi, le gouvernement va même jusqu’à publier les justificatifs dans la presse.
Un imbroglio indescriptible s’installe ainsi et s’empare de l’esprit des sénégalais. Le retour de Wade était initialement prévu le Mercredi 23 avril 2014 à 16h. Et ce n’est que deux jours plus tard, c'est-à-dire le 25 avril qu’il foulera le tarmac de l’aéroport Léopold Sédar Senghor, plus précisément à 21h 37mn. Accueilli en triomphe.
Alors que l’intox sur l’appareil devant transporter le chef de l’Etat du Sénégal de 2000 à 2012, n'a pas fini de faire les choux gras de la presse, survient une folle rumeur. «Wade serait victime d’un malaise à Casablanca. Le pilote du Jet privé a affirmé ne pas vouloir prendre le risque de voler avec lui dans cet état». C’est qui aurait même justifié l’escale dans la capitale marocaine.
L’info a été jugée tellement grave que c’est l’intéressé lui-même qui est monté au créneau pour la démentir. Interrogé, de l’aéroport de Casablanca où il se trouvait, attendant une autorisation de survol du territoire sénégalais, Me Wade rassure ses militants et sympathisants. « Je me porte à merveille. Je suis en pleine forme Dieu merci. Je suis allé voir mon cardiologue avant de venir, il m’a assuré que tout allait bien » a-t-il déclaré, avec un brin d’ironie.
Dans cette campagne de manip et d’intox savamment orchestrée par les deux camps, le président de la Francophonie s’y est invité. Un quotidien «La Tribune» pour ne pas le nommer a eu le toupet de relayer une peste d’Abdou Diouf contre le déplacement de son successeur au Sénégal. Citant la chaîne française ARTE : «Pourquoi Abdoulaye Wade revient à Dakar ? Qu’est ce qu’il veut encore ? Qu’est qu’il vient faire au Sénégal».
Des affabulations démenties dès le lendemain par le cabinet du président de l’Organisation Internationale de la Francophonie (OIF). Julie Tilman qui nous a joint au téléphone pour entrer en contact avec les confrères ayant relatés ces «affabulations», a précisé : «en ma qualité de chargée de mission auprès du Secrétaire général de la Francophonie, je démens formellement l'information parue dans la presse sénégalaise qui lui prête des propos en lien avec le retour de l'ancien Président Abdoulaye Wade».
En fin stratège pour les uns, calculateur, perturbateur ou manipulateur pour les autres, la constante, c’est qu’Abdoulaye Wade est un «monstre politique … froid». Un maître dans l’art de catalyser, de polariser l’attention sur lui. Ses moindres sorties, faits et gestes sont sujets à discussion, de polémique ou simplement de manipulation. Et son retour au bercail après 22 mois d’absence n’y a pas échappé.
Le come-back de Wade-père avait les airs d’une série télévisée avec ses rebondissements à chaque épisode. Il a, en effet, été annoncé mille et une fois puis démenti ou reporté. Finalement, on y croyait plus. Et quand cela été la bonne, on pensait que l’intox autour du sujet, allait s’estomper. Mais elle a connu un coup d’accélérateur.
De prime abord, les journalistes ont été abusés par rapport au moyen de transport d’Abdoulaye Wade. PressAfrik avait annoncé mordicus qu’il avait quitté l’aéroport d’Orly à bord d’un jet privé. Dans les éditions de certaines radios de la place, des rectificatifs ont été apportés. Elles ont tantôt annoncé qu’il a quitté Paris via Brussels Airlines alors que quelques minutes après ils ont avancé qu’il aurait voyagé bord de Royal Air Maroc (RAM).
La polémique sur l’autorisation de survol et d’atterrissage à Dakar a permis de gommer toutes ces fausses informations. Le Parti Démocratique Sénégalais (PDS), avec Abdoulaye Wade lui-même en première ligne et le régime actuel de se rejeter la faute concernant le retour avorté. Pour les libéraux, c’est Macky Sall et son gouvernement qui veulent empêcher Wade de rentrer au bercail, en trainant des pieds dans la délivrance des documents. Le pouvoir de répliquer en affirmant que c’est Wade qui fait son show pour «ruser» et se «victimiser» car, toutes les 4 fois qu’il a demandé une autorisation d’atterrir et de survol, celle-ci lui a été accordée. « Quatre fois Abdoulaye Wade a demandé une autorisation de survol et d'atterrissage, quatre fois il a obtenu l'accord des autorités sénégalaises, quatre fois il a déclaré que le Gouvernement du Sénégal lui a refusé l'entrée sur le territoire sénégalais » a fait savoir Souleymane Jules Diop, chargé de communication du président Sall. Et pour montrer sa bonne foi, le gouvernement va même jusqu’à publier les justificatifs dans la presse.
Un imbroglio indescriptible s’installe ainsi et s’empare de l’esprit des sénégalais. Le retour de Wade était initialement prévu le Mercredi 23 avril 2014 à 16h. Et ce n’est que deux jours plus tard, c'est-à-dire le 25 avril qu’il foulera le tarmac de l’aéroport Léopold Sédar Senghor, plus précisément à 21h 37mn. Accueilli en triomphe.
Alors que l’intox sur l’appareil devant transporter le chef de l’Etat du Sénégal de 2000 à 2012, n'a pas fini de faire les choux gras de la presse, survient une folle rumeur. «Wade serait victime d’un malaise à Casablanca. Le pilote du Jet privé a affirmé ne pas vouloir prendre le risque de voler avec lui dans cet état». C’est qui aurait même justifié l’escale dans la capitale marocaine.
L’info a été jugée tellement grave que c’est l’intéressé lui-même qui est monté au créneau pour la démentir. Interrogé, de l’aéroport de Casablanca où il se trouvait, attendant une autorisation de survol du territoire sénégalais, Me Wade rassure ses militants et sympathisants. « Je me porte à merveille. Je suis en pleine forme Dieu merci. Je suis allé voir mon cardiologue avant de venir, il m’a assuré que tout allait bien » a-t-il déclaré, avec un brin d’ironie.
Dans cette campagne de manip et d’intox savamment orchestrée par les deux camps, le président de la Francophonie s’y est invité. Un quotidien «La Tribune» pour ne pas le nommer a eu le toupet de relayer une peste d’Abdou Diouf contre le déplacement de son successeur au Sénégal. Citant la chaîne française ARTE : «Pourquoi Abdoulaye Wade revient à Dakar ? Qu’est ce qu’il veut encore ? Qu’est qu’il vient faire au Sénégal».
Des affabulations démenties dès le lendemain par le cabinet du président de l’Organisation Internationale de la Francophonie (OIF). Julie Tilman qui nous a joint au téléphone pour entrer en contact avec les confrères ayant relatés ces «affabulations», a précisé : «en ma qualité de chargée de mission auprès du Secrétaire général de la Francophonie, je démens formellement l'information parue dans la presse sénégalaise qui lui prête des propos en lien avec le retour de l'ancien Président Abdoulaye Wade».
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