JAMRA approuve et soutient la plainte pour «diffamation raciale» qu'a décidé de déposer, auprès du Procureur de la République française, le «Club des Avocats au Maroc», suite aux propos condescendants, abjectes et racistes, prononcés sur la chaîne d'information française LCI, par le chef du service de réanimation de l'Hôpital Cochin à Paris, Jean-Paul Mira.
Le conseiller juridique de l'ONG islamique JAMRA prendra incessamment l'attache de ses confrères marocains, du barreau de Casablanca, maitres Mourad Elajouti et Saïd Maâch, lit-on dans le communiqué transmis à PressAfrik.
Mercredi, la chaine de télévision LCI diffuse, en direct, une séquence digne de l'époque coloniale. Jean-Paul Mira, chef de service de réanimation à l’hôpital Cochin de Paris, s’adresse à Camille Cocht, directeur de recherche de l’INSERM (Institut national de santé et de la recherche médicale), en ces termes :
«Si je peux être provocateur, est-ce que l’on ne devrait pas faire cette étude (sur le vaccin du COVID19) en Afrique où il n’y a pas de masques, pas de traitement, pas de réanimation ? Un peu comme c’était fait d’ailleurs pour certaines études, dont le Sida? Comme chez les prostituées, où on essayait des choses parce qu’on sait qu’elles sont hautement exposées et elles ne se protègent pas. Qu’en pensez-vous ?». Réponse de Camille Cocht : «Vous avez raison, une étude en Afrique, avec le même type d’approche est d’ailleurs en projet».
Ce dialogue surréaliste, digne des fanatiques du Front national français, ou des illuminés du Nazisme allemand, n’a curieusement suscité aucune réaction d’indignation sur le plateau. Même pas un froncement de sourcil. Voire une moue de dégoût. Rien. Mira et Cocht trouvent normal que les Africains servent de cobayes, de rats de laboratoire, aux lobbies pharmaceutiques Européens, déplore Jamra
Le conseiller juridique de l'ONG islamique JAMRA prendra incessamment l'attache de ses confrères marocains, du barreau de Casablanca, maitres Mourad Elajouti et Saïd Maâch, lit-on dans le communiqué transmis à PressAfrik.
Mercredi, la chaine de télévision LCI diffuse, en direct, une séquence digne de l'époque coloniale. Jean-Paul Mira, chef de service de réanimation à l’hôpital Cochin de Paris, s’adresse à Camille Cocht, directeur de recherche de l’INSERM (Institut national de santé et de la recherche médicale), en ces termes :
«Si je peux être provocateur, est-ce que l’on ne devrait pas faire cette étude (sur le vaccin du COVID19) en Afrique où il n’y a pas de masques, pas de traitement, pas de réanimation ? Un peu comme c’était fait d’ailleurs pour certaines études, dont le Sida? Comme chez les prostituées, où on essayait des choses parce qu’on sait qu’elles sont hautement exposées et elles ne se protègent pas. Qu’en pensez-vous ?». Réponse de Camille Cocht : «Vous avez raison, une étude en Afrique, avec le même type d’approche est d’ailleurs en projet».
Ce dialogue surréaliste, digne des fanatiques du Front national français, ou des illuminés du Nazisme allemand, n’a curieusement suscité aucune réaction d’indignation sur le plateau. Même pas un froncement de sourcil. Voire une moue de dégoût. Rien. Mira et Cocht trouvent normal que les Africains servent de cobayes, de rats de laboratoire, aux lobbies pharmaceutiques Européens, déplore Jamra
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