La canne ne suffit plus. Jean Mayani a besoin d’aide pour se tenir debout. S’il a perdu partiellement l’ouïe, sa mémoire est encore intacte. Il se souvient par exemple des élections municipales et législatives de 1958. Lumumba, ayant opté pour un siège au niveau national, a dû laisser à son suivant direct son siège provincial à Kisangani. « Moi qui étais deuxième après lui, j’ai pu devenir le premier élu de la province orientale compte tenu des voix obtenues dans la province orientale ».
Il se souvient également des moments difficiles que lui et d’autres compagnons de Lumumba ont vécu les mois et les années qui ont suivi l’assassinat du premier Premier ministre de la RDC. « Après la mort de Lumumba, il y a eu tous les malheureux qui voulaient se venger sous couvert de la politique. Ils sont venus. Ils ont tenté de me tuer ». Au cours de cette agression, il perd 12 de ses dents. Le conseil au fils Lumumba
Jean Mayani a eu ensuite une carrière dans l’administration territoriale, observant, la mort dans l’âme, la descente aux enfers du pays pour lequel il s’est battu. Il se souvient du conseil qu’il avait donné à François Lumumba, un des fils du héros de l’indépendance de la RDC, quand ce dernier voulait se présenter aux élections législatives en 2006.« L’époque de votre père n’est pas celle d’aujourd’hui. Beaucoup de choses ont changé. Les gens ont opté pour autre chose. Pour être élu, il faut la corruption ».
Entre-temps, pour honorer la mémoire de son ami, il espère que son nom sera sur la liste des invités aux hommages officiels organisés en mémoire de Lumumba.
Il se souvient également des moments difficiles que lui et d’autres compagnons de Lumumba ont vécu les mois et les années qui ont suivi l’assassinat du premier Premier ministre de la RDC. « Après la mort de Lumumba, il y a eu tous les malheureux qui voulaient se venger sous couvert de la politique. Ils sont venus. Ils ont tenté de me tuer ». Au cours de cette agression, il perd 12 de ses dents. Le conseil au fils Lumumba
Jean Mayani a eu ensuite une carrière dans l’administration territoriale, observant, la mort dans l’âme, la descente aux enfers du pays pour lequel il s’est battu. Il se souvient du conseil qu’il avait donné à François Lumumba, un des fils du héros de l’indépendance de la RDC, quand ce dernier voulait se présenter aux élections législatives en 2006.« L’époque de votre père n’est pas celle d’aujourd’hui. Beaucoup de choses ont changé. Les gens ont opté pour autre chose. Pour être élu, il faut la corruption ».
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