À l’occasion de la Journée mondiale du migrant célébrée ce jeudi 18 décembre, l’ONG Horizon Sans Frontières (HSF) a dévoilé un rapport alarmant. Entre crimes xénophobes et drames fratricides, l'organisation appelle l'État à « une refonte totale de sa politique migratoire face à une année 2025 particulièrement meurtrière. »
Selon les chiffres fournis par Boubacar Sèye, président d’Horizon Sans Frontières, vingt-neuf (29) Sénégalais ont perdu la vie à l'étranger au cours de l'année 2025. Ces décès, enregistrés à travers toute la diaspora de l'Afrique aux États-Unis en passant par l'Europe, surviennent souvent dans des circonstances qui restent à élucider.
Si les crimes à caractère racial ou xénophobe demeurent une réalité, Boubacar Sèye tire la sonnette d'alarme sur une tendance inquiétante apparue cette année avec des cas où des Sénégalais tuent leurs propres compatriotes. « C'est un problème qui mérite une profonde réflexion », a-t-il déclaré, sur la Rfm, soulignant une fracture préoccupante au sein de la communauté émigrée.
Placée sous le thème de » l’analyse critique des politiques actuelles », cette journée de réflexion organisée par HSF remet en cause l'approche sécuritaire dominante. Pour l'ONG, la migration est le symptôme direct d'une absence d'opportunités dans les pays d'origine.
La stratégie actuelle, axée sur la répression, les contrôles renforcés et les refoulements, a montré ses limites. L'ONG souligne que tant que « le chômage, la précarité et le manque de perspectives persisteront, la jeunesse continuera de risquer sa vie ». « On ne peut pas dissuader durablement quelqu'un qui n'a rien à perdre », martèle Boubacar Sèye, invitant l'État à changer d'orientation pour une efficacité durable.
Selon les chiffres fournis par Boubacar Sèye, président d’Horizon Sans Frontières, vingt-neuf (29) Sénégalais ont perdu la vie à l'étranger au cours de l'année 2025. Ces décès, enregistrés à travers toute la diaspora de l'Afrique aux États-Unis en passant par l'Europe, surviennent souvent dans des circonstances qui restent à élucider.
Si les crimes à caractère racial ou xénophobe demeurent une réalité, Boubacar Sèye tire la sonnette d'alarme sur une tendance inquiétante apparue cette année avec des cas où des Sénégalais tuent leurs propres compatriotes. « C'est un problème qui mérite une profonde réflexion », a-t-il déclaré, sur la Rfm, soulignant une fracture préoccupante au sein de la communauté émigrée.
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