À l’heure où la désinformation gagne du terrain et où l’intelligence artificielle bouleverse les pratiques rédactionnelles, le journalisme africain se trouve à un tournant décisif. C’est dans ce contexte que le Centre d’études des sciences et techniques de l’information (CESTI) a organisé, à l’occasion de ses 60 ans, une conférence internationale consacrée à l’avenir de l’information fiable sur le continent.
Placée sous le thème « Journalisme, démocratie et mutations numériques : quel avenir pour l’information fiable en Afrique ? », la rencontre a réuni enseignants, chercheurs et professionnels des médias autour d’une réflexion approfondie sur les transformations en cours. Pour Mamadou Ndiaye, directeur du CESTI et enseignant en sciences de l’information, cette initiative s’inscrit dans la mission fondatrice de l’institution créée en 1965. « Le paysage médiatique a profondément changé, au Sénégal comme ailleurs dans le monde. Il était nécessaire de marquer une pause pour analyser ces mutations et leurs impacts sur le métier », a-t-il expliqué.
Du journalisme traditionnel à l’ère d’Internet, puis à l’avènement de l’intelligence artificielle générative, la profession a connu plusieurs ruptures majeures. Selon Mamadou Ndiaye, l’émergence d’outils comme ChatGPT, utilisés à la fois par les journalistes et par les producteurs de fausses nouvelles, impose une réflexion urgente sur l’éthique, la responsabilité et les rapports entre médias et pouvoirs politiques ou sociaux.
La conférence, ouverte à l’ensemble du continent africain, a été structurée autour de huit panels, après une leçon inaugurale prononcée par le professeur Ndiaga Loum. Les échanges, tenus les 17 et 18 décembre 2025, ont porté sur l’IA, le financement des médias, la liberté de la presse, la protection des journalistes et les défis liés à la crédibilité de l’information.
Le directeur du CESTI a rappelé que l’école s’est engagée très tôt dans l’adaptation aux mutations numériques, en intégrant dès 2007 le webjournalisme et le blogging dans ses formations, avant d’introduire récemment un enseignement spécifique sur l’intelligence artificielle. « L’IA reste un outil. Elle doit être utilisée dans le respect des lignes éditoriales, de la déontologie et de l’éthique journalistique », a-t-il insisté, soulignant la nécessité d’élaborer une charte d’usage de ces technologies.
À l’issue des travaux, des recommandations seront formulées afin de renforcer un journalisme crédible, responsable et en phase avec les mutations numériques en Afrique.
Placée sous le thème « Journalisme, démocratie et mutations numériques : quel avenir pour l’information fiable en Afrique ? », la rencontre a réuni enseignants, chercheurs et professionnels des médias autour d’une réflexion approfondie sur les transformations en cours. Pour Mamadou Ndiaye, directeur du CESTI et enseignant en sciences de l’information, cette initiative s’inscrit dans la mission fondatrice de l’institution créée en 1965. « Le paysage médiatique a profondément changé, au Sénégal comme ailleurs dans le monde. Il était nécessaire de marquer une pause pour analyser ces mutations et leurs impacts sur le métier », a-t-il expliqué.
Du journalisme traditionnel à l’ère d’Internet, puis à l’avènement de l’intelligence artificielle générative, la profession a connu plusieurs ruptures majeures. Selon Mamadou Ndiaye, l’émergence d’outils comme ChatGPT, utilisés à la fois par les journalistes et par les producteurs de fausses nouvelles, impose une réflexion urgente sur l’éthique, la responsabilité et les rapports entre médias et pouvoirs politiques ou sociaux.
La conférence, ouverte à l’ensemble du continent africain, a été structurée autour de huit panels, après une leçon inaugurale prononcée par le professeur Ndiaga Loum. Les échanges, tenus les 17 et 18 décembre 2025, ont porté sur l’IA, le financement des médias, la liberté de la presse, la protection des journalistes et les défis liés à la crédibilité de l’information.
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