À quelques jours de la visite du président de la République en Casamance, prévue du 20 au 25 décembre 2025, des habitants de la région de Ziguinchor ont exprimé leurs principales attentes, centrées sur la dégradation des infrastructures routières et le chômage des jeunes. Interrogées par l’APS, plusieurs personnes évoquent en priorité l’état jugé préoccupant des routes reliant Ziguinchor aux autres localités de la région, notamment l’axe Ziguinchor–Cap Skirring. « Cette route est cahoteuse », déplore Matar Gaye, résident à Ziguinchor.
Un constat partagé par les acteurs du secteur touristique. Le porte-parole du collectif des acteurs touristiques de la destination Casamance, Doudou Tamba, souligne la forte dégradation des axes Cap Skirring–Ziguinchor, Oussouye–Elinkine et Bignona–Diouloulou, indiquant que les populations locales rebouchent parfois elles-mêmes les nids-de-poule pour éviter des accidents. Il pointe également l’insuffisance de la desserte maritime, reposant selon lui sur « un seul bateau souvent immobilisé », et plaide pour le renforcement des liaisons aériennes domestiques, ainsi que le prolongement du vol Bruxelles–Dakar vers Cap Skirring.
Autre préoccupation majeure : l’état du pont Émile Badiane, ouvrage stratégique reliant Ziguinchor au reste de la région. Le président du collectif citoyen "L’Heure est Grave", El Hadji Kamara, alerte sur des fissures, des armatures apparentes et des vibrations anormales. Il appelle l’État à accélérer sa reconstruction. Des appels similaires ont été lancés par des responsables de mouvements citoyens, des transporteurs et des leaders religieux. La réhabilitation de la route Bignona–Kafountine figure également parmi les doléances. Le maire de Kafountine, David Diatta, qualifie l’état de cet axe de « catastrophique », soulignant son importance pour l’économie locale, notamment l’acheminement des produits halieutiques.
Le chômage des jeunes reste enfin une source d’inquiétude persistante. Conducteurs de motos Jakarta, commerçants et habitants dénoncent le manque d’emplois durables et des conditions de vie difficiles. Par cette tournée économique annoncée lors du Conseil des ministres du 11 décembre 2025, les populations de Ziguinchor espèrent des réponses concrètes aux défis liés aux infrastructures, à l’emploi et à la mobilité.
Un constat partagé par les acteurs du secteur touristique. Le porte-parole du collectif des acteurs touristiques de la destination Casamance, Doudou Tamba, souligne la forte dégradation des axes Cap Skirring–Ziguinchor, Oussouye–Elinkine et Bignona–Diouloulou, indiquant que les populations locales rebouchent parfois elles-mêmes les nids-de-poule pour éviter des accidents. Il pointe également l’insuffisance de la desserte maritime, reposant selon lui sur « un seul bateau souvent immobilisé », et plaide pour le renforcement des liaisons aériennes domestiques, ainsi que le prolongement du vol Bruxelles–Dakar vers Cap Skirring.
Autre préoccupation majeure : l’état du pont Émile Badiane, ouvrage stratégique reliant Ziguinchor au reste de la région. Le président du collectif citoyen "L’Heure est Grave", El Hadji Kamara, alerte sur des fissures, des armatures apparentes et des vibrations anormales. Il appelle l’État à accélérer sa reconstruction. Des appels similaires ont été lancés par des responsables de mouvements citoyens, des transporteurs et des leaders religieux. La réhabilitation de la route Bignona–Kafountine figure également parmi les doléances. Le maire de Kafountine, David Diatta, qualifie l’état de cet axe de « catastrophique », soulignant son importance pour l’économie locale, notamment l’acheminement des produits halieutiques.
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