
De Birkelane à Nganda, en passant par Malème Hodar sans oublier Koungheul et Gniby, les
enfants du Ndoucoumane vivent sous la menace de la négligence et de l’abandon. Erigé en région à la suite des réformes administratives en 2008, Kaffrine a une population estimée à 728 948 habitants dont les conditions socio-économiques reposent sur l’agriculture et le commerce. Si la Covid19 semble menacer la vie des uns et des autres, elle devient en même temps un facteur bloquant la stabilité et le développement des enfants de cette partie du pays.
Qu’ils soient des enfants en danger moral, victimes ou témoins, plusieurs d’entre eux vivent sous le risque d’être retirer complétement du système pour absence de mesure d’accompagnement, des structures d’accueil, de la vulnérabilité économiques des parents et ou des tuteurs, de l’inefficacité des mesures de protection.
Cependant, un enfant est en danger si ses besoins fondamentaux ne sont pas garantis, c’est-à-dire que sa santé, sa sécurité, sa moralité ou son développement physique, affectif, intellectuel, et social sont compromis. La Convention internationale des droits de l’enfant de 1989, la Charte africaine de 1990 ainsi que la SNPE de 2013, impliquent que les 117 enfants rapatriés sur Kaffrine le 1 er Mai 2020 par l’opération zéro enfant dans la rue du gouvernement, soient protégés contre toute tentative de maltraitance, d’utilisation dans des stratégies de survie ou encore de traite. En plus de cela, les adolescents de la région, qui à travers des marchés appelés ‘’Louma’’ de Birkelane, Missirah et Mbar, sont victimes de pires formes d’exploitation. Ils doivent cependant bénéficier de mesure d’assistance et protection administrative.
L’utilisation des enfants dans les travaux champêtres ne méritent cependant pas un débat, car cela représente une tradition qui date de Mathusalem. Néanmoins, la quasi inexistence de centre d’accueil et d’institution de protection ou de promotion des enfants, anéantirait tout l’espoir de voir un jour ces enfants vivre comme tous les enfants du monde. A l’image de Kaffrine, le Sénégal rencontre de nombreux défis auxquels il faut faire face si l’on veut assurer aux enfants un cadre de vie adéquat nécessaire à leur survie et leur épanouissement.
‘’Un pays, une société qui ne se soucie pas de ses enfants n’est pas une vraie Nation’’ (Nelson Mandela).
Les effets de la crise sanitaire du Coronavirus sur les enfants sont particulièrement inquiétants dans la mesure où il existe une probabilité d’abandon, de perte de repères, de marginalisation, de traite, de mariage prématuré et d’émigration illégale. Pour vivre avec le virus tout en rendant aux enfants leur dignité, il faut repenser et adapter l’éducation pour assurer une meilleure résilience aux crises futures. Il faudra cependant promouvoir l’éducation technique et professionnelle pour une meilleure réadaptation des adolescentes et adolescents.
OUSMANE SARR, travailleur social, spécialisé en protection des droits de l’enfant
enfants du Ndoucoumane vivent sous la menace de la négligence et de l’abandon. Erigé en région à la suite des réformes administratives en 2008, Kaffrine a une population estimée à 728 948 habitants dont les conditions socio-économiques reposent sur l’agriculture et le commerce. Si la Covid19 semble menacer la vie des uns et des autres, elle devient en même temps un facteur bloquant la stabilité et le développement des enfants de cette partie du pays.
Qu’ils soient des enfants en danger moral, victimes ou témoins, plusieurs d’entre eux vivent sous le risque d’être retirer complétement du système pour absence de mesure d’accompagnement, des structures d’accueil, de la vulnérabilité économiques des parents et ou des tuteurs, de l’inefficacité des mesures de protection.
Cependant, un enfant est en danger si ses besoins fondamentaux ne sont pas garantis, c’est-à-dire que sa santé, sa sécurité, sa moralité ou son développement physique, affectif, intellectuel, et social sont compromis. La Convention internationale des droits de l’enfant de 1989, la Charte africaine de 1990 ainsi que la SNPE de 2013, impliquent que les 117 enfants rapatriés sur Kaffrine le 1 er Mai 2020 par l’opération zéro enfant dans la rue du gouvernement, soient protégés contre toute tentative de maltraitance, d’utilisation dans des stratégies de survie ou encore de traite. En plus de cela, les adolescents de la région, qui à travers des marchés appelés ‘’Louma’’ de Birkelane, Missirah et Mbar, sont victimes de pires formes d’exploitation. Ils doivent cependant bénéficier de mesure d’assistance et protection administrative.
L’utilisation des enfants dans les travaux champêtres ne méritent cependant pas un débat, car cela représente une tradition qui date de Mathusalem. Néanmoins, la quasi inexistence de centre d’accueil et d’institution de protection ou de promotion des enfants, anéantirait tout l’espoir de voir un jour ces enfants vivre comme tous les enfants du monde. A l’image de Kaffrine, le Sénégal rencontre de nombreux défis auxquels il faut faire face si l’on veut assurer aux enfants un cadre de vie adéquat nécessaire à leur survie et leur épanouissement.
‘’Un pays, une société qui ne se soucie pas de ses enfants n’est pas une vraie Nation’’ (Nelson Mandela).
Les effets de la crise sanitaire du Coronavirus sur les enfants sont particulièrement inquiétants dans la mesure où il existe une probabilité d’abandon, de perte de repères, de marginalisation, de traite, de mariage prématuré et d’émigration illégale. Pour vivre avec le virus tout en rendant aux enfants leur dignité, il faut repenser et adapter l’éducation pour assurer une meilleure résilience aux crises futures. Il faudra cependant promouvoir l’éducation technique et professionnelle pour une meilleure réadaptation des adolescentes et adolescents.
OUSMANE SARR, travailleur social, spécialisé en protection des droits de l’enfant
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