C'est le vice-président kényan William Ruto qui a lui-même annoncé que « deux opérations ont été menées avec succès de l'autre côté de la frontière contre les auteurs de ces exécutions meurtrières », une « action de représailles a fait plus de 100 tués », a-t-il précisé.
Cette opération a été lancée après l'attaque d'un autocar par des hommes armés samedi 22 novembre, qui ont exécuté 28 des passagers, dans la région de Mandera, dans le nord-est du Kenya. Les forces de sécurité kényanes ont donc lancé une opération de poursuite des assaillants qui tentent de se réfugier en Somalie, selon la police kényane.
William Ruto a également précisé qu'un camp des shebabs et quatre pickups équipés de mitraillettes ont été détruits. Selon lui, le message de cet assaut est de montrer que les forces kényanes poursuivront chaque shebab qui s'en prend à des civils kényans.
Le groupe somalien islamiste al-shebab a revendiqué l'attaque contre cet autocar qui se dirigeait vers la capitale, Nairobi. Les assaillants avaient ordonné aux passagers de réciter des versets du Coran pour faire sortir du car les musulmans et avaient ensuite abattu 28 personnes, 19 hommes et neuf femmes, qui n'étaient pas de confession musulmane.
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