Kenya, 2020... Raila Odinga est maintenant président à vie. Des communautés entières sont déplacées. Le groupe terroriste somalien al-Shabab contrôle le Nord-Est du Kenya ! Voilà le message apocalyptique délivré par une vidéo qui circulait sur les réseaux sociaux peu avant l'élection présidentielle d'août dernier.
Un scrutin que les observateurs prévoyaient très serré, au terme d'une campagne, largement tenue sur internet, et qui avait attisé les tensions entre communautés. A ce moment-là, c'est l'entreprise Cambridge Analytica, connue pour avoir participé à la campagne de Donald Trump, qui était pointée du doigt par les médias kényans.
Mais, selon l'ONG Privacy International, c'est une société américaine, l'agence de communication Harris Media LLC qui serait à l'origine de la vidéo, tout comme d'un site détaillant le bilan d'Uhuru Kenyatta.
Initiative dangereuse
Harris Media, qui utilise l'analyse de données pour cibler les publics aurait également travaillé pour Donald Trump, tout comme pour le parti d'extrême droite allemand AfD, selon le quotidien Der Spiegel.
Pour Privacy International, ce type de campagne publicitaire violente est très inquiétant dans un pays au contexte politique tendu, tout comme le profilage d'électeur, sans cadre juridique. Le parti d'Uhuru Kenyatta, lui, nie avoir eu recours aux services de la société.
Un scrutin que les observateurs prévoyaient très serré, au terme d'une campagne, largement tenue sur internet, et qui avait attisé les tensions entre communautés. A ce moment-là, c'est l'entreprise Cambridge Analytica, connue pour avoir participé à la campagne de Donald Trump, qui était pointée du doigt par les médias kényans.
Mais, selon l'ONG Privacy International, c'est une société américaine, l'agence de communication Harris Media LLC qui serait à l'origine de la vidéo, tout comme d'un site détaillant le bilan d'Uhuru Kenyatta.
Initiative dangereuse
Harris Media, qui utilise l'analyse de données pour cibler les publics aurait également travaillé pour Donald Trump, tout comme pour le parti d'extrême droite allemand AfD, selon le quotidien Der Spiegel.
Pour Privacy International, ce type de campagne publicitaire violente est très inquiétant dans un pays au contexte politique tendu, tout comme le profilage d'électeur, sans cadre juridique. Le parti d'Uhuru Kenyatta, lui, nie avoir eu recours aux services de la société.
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