C’est un procès très attendu. Musallam al-Barrak est rejugé par la Cour d’appel, celle-là même qui pour un vice de procédure avait annulé le verdict en première instance. Depuis quelque temps l’opposant le plus charismatique du pays est un habitué des tribunaux. Il ferait l’objet selon ses avocats de plusieurs dizaines de poursuites liées à son activité politique.
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Hier, il a annoncé la publication imminente par la principale coalition de l’opposition d’une feuille de route de réformes politiques. Depuis deux ans les procès pour insulte à l’Emir se multiplient, provoquant l’indignation des Koweitiens. Pour calmer les tensions, l’Émir a fait libérer en juillet dernier une dizaine d’opposants emprisonnés pour ce motif.
Mais les procès continuent. Cinquante-six personnes seront jugées mi novembre pour avoir seulement répété des phrases du discours d’al-Barrak. Demain, 70 autres verront la dernière audience de leur procès pour être entrés de force dans les locaux du Parlement en 2011.
Mais le rendez-vous le plus important est celui de jeudi prochain : la Cour constitutionnelle va enfin examiner le fameux article du Code pénal qui permet ces condamnations pour insulte à l’Émir. Un processus qui pourrait invalider toutes les poursuites en cours ou au contraire réaffirmer leur légitimité et la sacralité de l’Emir.
Source : Rfi.fr
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