Si le principe du changement de nationalité sportive fait la joie du football africain, renforçant ses équipes nationales avec des joueurs venus d'Europe, ce n’est pas forcément vrai dans les autres disciplines. De plus en plus de sportifs ayant grandi sur le continent choisiraient en effet de défendre les couleurs d’un autre pays, européen ou asiatique notamment.
« Le phénomène est hélas en nette croissance au lieu de régresser, reconnaît ainsi le président de l’Association des comités nationaux olympique d’Afrique (Acnoa), Lassana Palenfo. L’Afrique est un important vivier de sportifs. Seulement, ceux-ci, au lieu de compétir (sic) pour leurs pays, prennent des nationalités étrangères et vont glaner des médailles pour ces Etats ».
Au lendemain des JO 2016, l’Ivoirien ajoute : « Gouvernements et Comités nationaux olympiques (CNO) doivent créer des conditions optimales pour intéresser ces athlètes. Des programmes concertés de suivi des carrières des sportifs de haut niveau et des stratégies à l’échelle nationale doivent permettre de ralentir cette fuite de talents. »
L’athlétisme africain durement touché
Ces politiques incitatives ne sont toutefois pas toujours dans les cordes des autorités sportives africaines. Surtout quand des pays riches, d’Europe et du Golfe persique, proposent monts et merveilles, dans le même temps, à des champions en manque de moyens et de reconnaissance.
L’athlétisme, la discipline sans doute la plus touchée par ce phénomène, peut en témoigner. L'athlète bahreïnie d'origine kényane, Ruth Jebet, championne olympique du 3.000 m steeple, enchaîne par exemple les performances incroyables en faveur de son pays d’adoption.
« Une "invasion" des athlètes africains »
« Ce qui se passe dans les compétitions internationales gêne tout le monde, assure ainsi le président de la Confédération africaine d'athlétisme (CAA), Hamad Kalkaba Malboum. Certains évoquent même une "invasion" des athlètes africains ». Le Camerounais conclut, lors d’une conférence de presse de la CAA à Dakar : « La réglementation sur les changements de nationalité doit être revue. »
Les règles actuelles sont pourtant déjà contraignantes. Un athlète ayant déjà défendu les couleurs d’un pays doit attendre trois ans pour changer de nationalité sportive. Des dispositions comme l'entente entre fédérations peuvent néanmoins raccourcir ce délai à un an. Une autre autorise un athlète résidant dans un pays étranger pendant trois ans à en obtenir la nationalité sportive.
La Fédération internationale d'athlétisme ira-t-elle prochainement à l’encontre de ces mesures qui favorisent les plus puissants financièrement ?
Source: Rfi.fr
« Le phénomène est hélas en nette croissance au lieu de régresser, reconnaît ainsi le président de l’Association des comités nationaux olympique d’Afrique (Acnoa), Lassana Palenfo. L’Afrique est un important vivier de sportifs. Seulement, ceux-ci, au lieu de compétir (sic) pour leurs pays, prennent des nationalités étrangères et vont glaner des médailles pour ces Etats ».
Au lendemain des JO 2016, l’Ivoirien ajoute : « Gouvernements et Comités nationaux olympiques (CNO) doivent créer des conditions optimales pour intéresser ces athlètes. Des programmes concertés de suivi des carrières des sportifs de haut niveau et des stratégies à l’échelle nationale doivent permettre de ralentir cette fuite de talents. »
L’athlétisme africain durement touché
Ces politiques incitatives ne sont toutefois pas toujours dans les cordes des autorités sportives africaines. Surtout quand des pays riches, d’Europe et du Golfe persique, proposent monts et merveilles, dans le même temps, à des champions en manque de moyens et de reconnaissance.
L’athlétisme, la discipline sans doute la plus touchée par ce phénomène, peut en témoigner. L'athlète bahreïnie d'origine kényane, Ruth Jebet, championne olympique du 3.000 m steeple, enchaîne par exemple les performances incroyables en faveur de son pays d’adoption.
« Une "invasion" des athlètes africains »
« Ce qui se passe dans les compétitions internationales gêne tout le monde, assure ainsi le président de la Confédération africaine d'athlétisme (CAA), Hamad Kalkaba Malboum. Certains évoquent même une "invasion" des athlètes africains ». Le Camerounais conclut, lors d’une conférence de presse de la CAA à Dakar : « La réglementation sur les changements de nationalité doit être revue. »
Les règles actuelles sont pourtant déjà contraignantes. Un athlète ayant déjà défendu les couleurs d’un pays doit attendre trois ans pour changer de nationalité sportive. Des dispositions comme l'entente entre fédérations peuvent néanmoins raccourcir ce délai à un an. Une autre autorise un athlète résidant dans un pays étranger pendant trois ans à en obtenir la nationalité sportive.
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