Au Sénégal, la pêche occupe une place importante dans la politique publique de création d’emplois, particulièrement le sous-secteur artisanal. Il joue un rôle stratégique et de soutien à la croissance de l’économie nationale en contribuant notamment à la réduction du déficit de la balance des paiements, du chômage et du développement rural. Elle constitue une composante essentielle de la politique de l’État en matière de sécurité alimentaire. Cependant, ce secteur connaît actuellement des difficultés dues à la forte pression exercée sur la ressource (poisson). « Une situation qui résulte d’une mauvaise gestion et de l’exploitation irrationnelle des ressources halieutiques risque d’hypothéquer la durabilité du secteur », a regretté Gaoussou Gueye, directeur général de la Caopa.
Selon ce dernier, les modèles courants de gestion des pêches mis en œuvre au Sénégal n’ont pas su s’adapter aux pêcheries artisanales "informelles" qui n’ont cessé de poser des problèmes de suivi et d’évaluation insolubles. « La solution à ce problème doit passer par une gouvernance vertueuse, efficace et efficiente du secteur en vue de lui assurer une gestion saine et une exploitation durable de la ressource halieutique », a-t-il soutenu.
Devant ces difficultés et enjeux du développement durable de la pêche artisanale, une réflexion profonde a été menée lors de l’atelier pour instituer un modèle de gouvernance approprié et adapté aux pêcheries maritimes du Sénégal. Un secteur qui constitue un enjeu pour la mise en œuvre des Directives volontaires pour une pêche artisanale durable dans un contexte de sécurité alimentaire et de l’éradication de la pauvreté.
La rencontre a permis de procéder à l’analyse de certains aspects fondamentaux de la gouvernance de la pêche artisanale ainsi que de l’importance de la collecte des données dans la gestion des ressources halieutiques. Mais aussi de la place de la recherche dans la pêche.
Le pillage des ressources, notamment à travers la pêche illicite non contrôlée non réglementée à mis en péril la survie des communautés de pêcheurs et constitue l'une des plus grandes menaces sur l'avenir. Birahim Seck le représentant du Forum civil a affirmé qu’il faut impérativement arrêter de politiser la pêche. Pour lui, le secteur de la pêche est très mal administré pour un secteur qui injecte des milliards de francs CFA. « On est en train d’assister à la dégradation du secteur de la pêche au Sénégal. Si de façon sérieuse le gouvernement ne prend pas à bras-le-corps le secteur de la pêche, on n'aura jamais la paix à cause de la migration clandestine. Car ce sont les capitaines de ces pirogues qui à cause de l’absence de ressources abandonnent leur métier et se mettent en route pour l’Europe », a souligné M. Seck.
D’après le rapport de 2019 de la Dpm, l’océan risque de devenir un « désert liquide », c’est-à-dire toutes les ressources halieutiques risquent de disparaître à cause leur sûr-exploitation.
Selon ce dernier, les modèles courants de gestion des pêches mis en œuvre au Sénégal n’ont pas su s’adapter aux pêcheries artisanales "informelles" qui n’ont cessé de poser des problèmes de suivi et d’évaluation insolubles. « La solution à ce problème doit passer par une gouvernance vertueuse, efficace et efficiente du secteur en vue de lui assurer une gestion saine et une exploitation durable de la ressource halieutique », a-t-il soutenu.
Devant ces difficultés et enjeux du développement durable de la pêche artisanale, une réflexion profonde a été menée lors de l’atelier pour instituer un modèle de gouvernance approprié et adapté aux pêcheries maritimes du Sénégal. Un secteur qui constitue un enjeu pour la mise en œuvre des Directives volontaires pour une pêche artisanale durable dans un contexte de sécurité alimentaire et de l’éradication de la pauvreté.
La rencontre a permis de procéder à l’analyse de certains aspects fondamentaux de la gouvernance de la pêche artisanale ainsi que de l’importance de la collecte des données dans la gestion des ressources halieutiques. Mais aussi de la place de la recherche dans la pêche.
Le pillage des ressources, notamment à travers la pêche illicite non contrôlée non réglementée à mis en péril la survie des communautés de pêcheurs et constitue l'une des plus grandes menaces sur l'avenir. Birahim Seck le représentant du Forum civil a affirmé qu’il faut impérativement arrêter de politiser la pêche. Pour lui, le secteur de la pêche est très mal administré pour un secteur qui injecte des milliards de francs CFA. « On est en train d’assister à la dégradation du secteur de la pêche au Sénégal. Si de façon sérieuse le gouvernement ne prend pas à bras-le-corps le secteur de la pêche, on n'aura jamais la paix à cause de la migration clandestine. Car ce sont les capitaines de ces pirogues qui à cause de l’absence de ressources abandonnent leur métier et se mettent en route pour l’Europe », a souligné M. Seck.
D’après le rapport de 2019 de la Dpm, l’océan risque de devenir un « désert liquide », c’est-à-dire toutes les ressources halieutiques risquent de disparaître à cause leur sûr-exploitation.
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