Des civils, des membres du personnel du maintien de la paix, des journalistes, des travailleurs humanitaires, des membres des minorités... Le groupe d'experts dresse la liste des personnes « violemment harcelées et intimidées » par « lesdits instructeurs russes ». Le groupe assure avoir reçu des informations de cas de viols et violences sexuelles. « Les victimes n'ont souvent aucun accès à la justice », souligne-t-il encore.
Les experts précisent aussi avoir reçu des informations selon lesquelles des membres du groupe Wagner aurait commis des viols et des violences sexuelles dans de « nombreuses régions du pays ». Ils précisent ne pas être en mesure d'évaluer le nombre de victimes car, disent-ils, « les survivants sont terrifiés à l'idée de saisir la justice par crainte de représailles ».
Le groupe d'experts appelle le gouvernement « à mettre fin à toutes relations avec le personnel militaire et de sécurité privée, en particulier le groupe Wagner ». « Nous exhortons les autorités à se conformer aux obligations qui leur incombent en vertu du droit international » parmi lesquelles : demander des comptes à tous les auteurs de graves violations et garantir un accès sans entrave à la justice.
Suite aux différents rapports et témoignages publiés, le président Touadéra a constitué une commission d'enquête spéciale. La synthèse de ce rapport présenté par le ministre de la Justice reconnait que « sur les incidents avérés, certains sont imputables aux instructeurs russes ». Le procureur général a été saisi pour approfondir les enquêtes.
Ce groupe d'experts onusiens alertaient dès le 31 mars sur une longue série de violations graves des droits de l’homme.
Le ministre français Jean-Yves Le Drian a à plusieurs reprises dénoncé la présence de Wagner en Centrafrique. Suite aux dernières déclarations du ministre français, une passe d'arme entre les deux capitales par voie de presse. Dans une interview sur notre antenne, le président Touadéra a assuré s'être adressé aux autorités russes : « J’ai dû faire appel à tous les moyens possibles pour garantir la sécurité des citoyens centrafricains. »
Les experts précisent aussi avoir reçu des informations selon lesquelles des membres du groupe Wagner aurait commis des viols et des violences sexuelles dans de « nombreuses régions du pays ». Ils précisent ne pas être en mesure d'évaluer le nombre de victimes car, disent-ils, « les survivants sont terrifiés à l'idée de saisir la justice par crainte de représailles ».
Le groupe d'experts appelle le gouvernement « à mettre fin à toutes relations avec le personnel militaire et de sécurité privée, en particulier le groupe Wagner ». « Nous exhortons les autorités à se conformer aux obligations qui leur incombent en vertu du droit international » parmi lesquelles : demander des comptes à tous les auteurs de graves violations et garantir un accès sans entrave à la justice.
Suite aux différents rapports et témoignages publiés, le président Touadéra a constitué une commission d'enquête spéciale. La synthèse de ce rapport présenté par le ministre de la Justice reconnait que « sur les incidents avérés, certains sont imputables aux instructeurs russes ». Le procureur général a été saisi pour approfondir les enquêtes.
Ce groupe d'experts onusiens alertaient dès le 31 mars sur une longue série de violations graves des droits de l’homme.
Le ministre français Jean-Yves Le Drian a à plusieurs reprises dénoncé la présence de Wagner en Centrafrique. Suite aux dernières déclarations du ministre français, une passe d'arme entre les deux capitales par voie de presse. Dans une interview sur notre antenne, le président Touadéra a assuré s'être adressé aux autorités russes : « J’ai dû faire appel à tous les moyens possibles pour garantir la sécurité des citoyens centrafricains. »
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