C’est une résolution particulièrement longue. Le texte de six pages tente de prendre en compte tous les doutes qui entourent cette intervention au Mali : les craintes humanitaires exprimées par l’ONU, les questions relatives au respect des droits de l'homme par les soldats maliens et africains, et la nécessité d’une feuille de route politique entre Bamako et les Touaregs du Nord.
La résolution autorise le déploiement de la Mission internationale de soutien au Mali (Misma) pour un an, sans préciser le nombre de soldats composant cette force, qui pourra donc aller au-delà des 3 000 hommes évoqués par la Communauté économique des Etats de l'Afrique de l'Ouest (Cédéao).
Les Etats-Unis ont insisté sur l’obligation de rendre compte, tous les soixante jours, des progrès dans la recomposition de l’armée malienne avant de se rendre dans le Nord.
Beaucoup de questions restent encore en suspens : le texte ne fixe pas de calendrier précis pour reprendre les territoires du Nord. Le financement reste flou. Pour l’instant, seul l’Union européenne s’est engagée à prendre en charge une partie du coût de cette intervention, estimé à quelque 200 millions de dollars.
Source : Rfi.fr
-
France : Orano privé de sa filiale d'uranium au Niger
-
Tchad: une commission va gérer la dénonciation de l'accord militaire avec la France
-
Mozambique : l'opposition appelle à une nouvelle semaine de contestation
-
Le gouvernement kényan décide de fermer 348 internats pour des raisons de sécurité
-
Namibie : Netumbo Nandi-Ndaitwah élue présidente de la République avec 57, 31 %