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L'ONU s'inquiète de la situation en Centrafrique et veut renforcer son action

Le Conseil de sécurité de l’ONU se dit « très inquiet » de la situation en République centrafricaine et annonce être prêt à prendre des mesures pour éviter que le pays ne devienne un Etat en « faillite ». L'organisation devrait notamment apporter un soutien logistique la force de l'Union africaine déjà sur place.



Le niveau de violence reste élevé en Centrafrique. Ici, un soldat encadre des enfants combattants libérés de plusieurs bandes armées. AFP PHOTO / JORDI MATAS/UNICEF
Le niveau de violence reste élevé en Centrafrique. Ici, un soldat encadre des enfants combattants libérés de plusieurs bandes armées. AFP PHOTO / JORDI MATAS/UNICEF

Cette réunion du Conseil de sécurité a marqué la mobilisation des Nations unies sur la situation en République centrafricaine. « Il est temps d’agir » a lancé le représentant de l’ONU à Bangui, Babacar Gaye, tandis que la responsable humanitaire, Valérie Amos  mettait en garde contre unpossible effondrement du pays.

Le Conseil a discuté un certain de nombre de mesures qui feront l’objet d’un vote dans les prochaines semaines. L’ONU va fournir un soutien logistique et financier à la force de l’Union africaine  portée à 3 500 hommes.Sanctions

Un contingent encore insuffisant a reconnu Babacar Gaye, mais dont la présence doit au moins avoir un effet dissuasif. Cette force recevra un mandat de l’ONU sur le modèle de l’Amisom  en Somalie.

La présence des Nations unies sur place sera renforcée en particulier en dehors de Bangui. Enfin, le Conseil a évoqué depossibles sanctions  contre certains membres de la Seleka qui pourraient se concrétiser lors du vote de la résolution.

Babacar Gaye revient sur son intervention devant le Conseil, au micro de Karim Lebhour :

 

 
Babacar Gaye

Représentant de l'ONU en République centrafricaine

Il faut absolument dans ce pays qu'une force avec une réelle légitimité, de réelles capacités, soit en mesure de restaurer la sécurité, qui permettra à l'action humanitaire, ainsi qu'au respect des droits de l'homme de faire les progrès attendus.

Source : Rfi.fr


Dépêche

Jeudi 15 Août 2013 - 12:07


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