
L’ancien Président du Réseau des organisations paysannes de l’Afrique de l’ouest (ROPA) s’est fait l’avocat des paysans.
D’après Ndogou Fall, le prix du kilogramme d’arachides pouvait être fixé à 175 francs CFA puisque le cours mondial de l’huile est plus important maintenant. Par ailleurs, il reste perplexe quant à l’application du prix actuel.
«Si l’ont compare les prix de l’arachide sur le marché mondial, on peut considérer qu’on pourrait aller au-delà de ce qui a été fait (…)», a expliqué l’ancien président du ROPA, au micro de la Rfm.
La raison, selon lui, est que le prix de l’huile a fortement «monté» sur le marché mondial à cause du fait qu’une bonne partie de l’huile est transformée aujourd’hui en bio diesel. Aussi, a-t-il ajouté, «le deuxième aspect, c’est qu’effectivement la production arachidière n’est pas aussi importante au niveau mondial que par le passé».
Ndiogou Fall est aussi préoccupé par l’application du prix fixé. «Au-delà du prix, ce qui est important pour nous c’est que les prix puissent être appliqués», a dit M. Fall qui craint un effet d’annonce. «Ce que nous craignons aujourd’hui, c’est que ça fasse l’objet d’annonce tout simplement ; c’est-à-dire qu’on dise qu’on va acheter à 165 francs et la moitié de la récolte ne le sera pas», a-t-il relevé. «Il est préférable pour les paysans d’avoir un prix réduit que d’être assurés que toute la récolte va être achetée. Et c’est là où nous avons beaucoup d’inquiétude (…)», a indiqué l’ancien Président du Réseau des organisations paysannes de l’Afrique de l’ouest (ROPA).
D’après Ndogou Fall, le prix du kilogramme d’arachides pouvait être fixé à 175 francs CFA puisque le cours mondial de l’huile est plus important maintenant. Par ailleurs, il reste perplexe quant à l’application du prix actuel.
«Si l’ont compare les prix de l’arachide sur le marché mondial, on peut considérer qu’on pourrait aller au-delà de ce qui a été fait (…)», a expliqué l’ancien président du ROPA, au micro de la Rfm.
La raison, selon lui, est que le prix de l’huile a fortement «monté» sur le marché mondial à cause du fait qu’une bonne partie de l’huile est transformée aujourd’hui en bio diesel. Aussi, a-t-il ajouté, «le deuxième aspect, c’est qu’effectivement la production arachidière n’est pas aussi importante au niveau mondial que par le passé».
Ndiogou Fall est aussi préoccupé par l’application du prix fixé. «Au-delà du prix, ce qui est important pour nous c’est que les prix puissent être appliqués», a dit M. Fall qui craint un effet d’annonce. «Ce que nous craignons aujourd’hui, c’est que ça fasse l’objet d’annonce tout simplement ; c’est-à-dire qu’on dise qu’on va acheter à 165 francs et la moitié de la récolte ne le sera pas», a-t-il relevé. «Il est préférable pour les paysans d’avoir un prix réduit que d’être assurés que toute la récolte va être achetée. Et c’est là où nous avons beaucoup d’inquiétude (…)», a indiqué l’ancien Président du Réseau des organisations paysannes de l’Afrique de l’ouest (ROPA).
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