C’est en voulant retrouver ses racines paysannes que Joseph Danumah a fini par couper celles des plantes. Cet Ivoirien formé en Angleterre à la cybersécurité s’est lancé en 2007 dans la culture hydroponique, c’est-à-dire la culture hors-sol. « Je me suis entouré d’ingénieurs agronomes à qui j’ai confié une mission bien spécifique : comment passer d’une agriculture conventionnelle, essentiellement maraîchère, à une agriculture plus sophistiquée. »
L’hydroponie consiste à faire pousser une plante sur un substrat en lui fournissant les engrais nécessaires à sa croissance. Pas besoin de terre donc, mais d’une bonne serre. Ce qui rend le procédé exportable sur tous les terrains, même les moins favorables aux plantes. « Pour faire une agriculture conventionnelle, on recherche de la terre de qualité, de la bonne terre végétale pour cultiver. Et ce n’est pas évident partout en Côte d’Ivoire, il y a des zones où il est très difficile de pratiquer l’agriculture. Du coup, ces zones qui étaient autrefois défavorisées, grâce à l’agriculture hors-sol basée sur la fibre de coco, on arrive à y faire de l’agriculture. Partout là où l’on n'espérait même plus pouvoir le faire. »
C’est en rachetant une usine de fibre de coco que Joseph Danumah a eu l’idée d’utiliser ce matériau végétal pour l’hydroponie. Aujourd’hui, Cocosol, son entreprise, est leader sur le marché. Elle fournit des produits de maraîchage et des pépinières pour les cultures de rente. Mais surtout, Joseph Danumah diffuse ses techniques dans toute l’Afrique de l’Ouest. Il a formé des centaines de jeunes. C’est le cas d’Adjaratou Sanogo, qui depuis quatre ans produit des fruits et des légumes en hydroponie à Ouagadougou. Avec des rendements incroyables : « Si vous suivez tout l’itinéraire technique comme il faut et que vous entretenez bien les plantes, vous allez avoir quatre fois plus de fruits que si vous étiez en sol. Et on arrive à produire toute l’année. Vous allez voir les agriculteurs qui produisent en conventionnel : ils produisent les légumes en fonction des saisons. Vous allez voir par exemple les tomates pendant quatre mois de l’année. Le reste du temps, il y a des pénuries. Mais nous, nous arrivons à les produire toute l’année ».
Production régulière, rendement en hausse, économie de ressources, l’hydroponie est la solution idéale pour nourrir les centres urbains, selon Joseph Danumah. « En termes de logistique, les coûts sont réduits puisque nous sommes très proches des marchés. Je prends l’exemple, ici en Côte d’Ivoire, des marchés d’Abobo ou d’Adjamé qui sont les gros marchés d’Abidjan, l’accès est très facile. C’est vraiment un gros avantage de pouvoir cultiver en zone urbaine, proche de ces marchés. Contrairement aux villages reculés, où ça peut revenir beaucoup plus cher si l’on tient compte des coûts du transport et de la logistique. »
Les nutriments employés en hydroponie sont composés soit d’engrais chimiques, azote, phosphore, potassium, ou d’engrais biologiques. Les agriculteurs veillant à limiter, voire à bannir le recours aux pesticides et aux fongicides.
L’hydroponie consiste à faire pousser une plante sur un substrat en lui fournissant les engrais nécessaires à sa croissance. Pas besoin de terre donc, mais d’une bonne serre. Ce qui rend le procédé exportable sur tous les terrains, même les moins favorables aux plantes. « Pour faire une agriculture conventionnelle, on recherche de la terre de qualité, de la bonne terre végétale pour cultiver. Et ce n’est pas évident partout en Côte d’Ivoire, il y a des zones où il est très difficile de pratiquer l’agriculture. Du coup, ces zones qui étaient autrefois défavorisées, grâce à l’agriculture hors-sol basée sur la fibre de coco, on arrive à y faire de l’agriculture. Partout là où l’on n'espérait même plus pouvoir le faire. »
C’est en rachetant une usine de fibre de coco que Joseph Danumah a eu l’idée d’utiliser ce matériau végétal pour l’hydroponie. Aujourd’hui, Cocosol, son entreprise, est leader sur le marché. Elle fournit des produits de maraîchage et des pépinières pour les cultures de rente. Mais surtout, Joseph Danumah diffuse ses techniques dans toute l’Afrique de l’Ouest. Il a formé des centaines de jeunes. C’est le cas d’Adjaratou Sanogo, qui depuis quatre ans produit des fruits et des légumes en hydroponie à Ouagadougou. Avec des rendements incroyables : « Si vous suivez tout l’itinéraire technique comme il faut et que vous entretenez bien les plantes, vous allez avoir quatre fois plus de fruits que si vous étiez en sol. Et on arrive à produire toute l’année. Vous allez voir les agriculteurs qui produisent en conventionnel : ils produisent les légumes en fonction des saisons. Vous allez voir par exemple les tomates pendant quatre mois de l’année. Le reste du temps, il y a des pénuries. Mais nous, nous arrivons à les produire toute l’année ».
Production régulière, rendement en hausse, économie de ressources, l’hydroponie est la solution idéale pour nourrir les centres urbains, selon Joseph Danumah. « En termes de logistique, les coûts sont réduits puisque nous sommes très proches des marchés. Je prends l’exemple, ici en Côte d’Ivoire, des marchés d’Abobo ou d’Adjamé qui sont les gros marchés d’Abidjan, l’accès est très facile. C’est vraiment un gros avantage de pouvoir cultiver en zone urbaine, proche de ces marchés. Contrairement aux villages reculés, où ça peut revenir beaucoup plus cher si l’on tient compte des coûts du transport et de la logistique. »
Les nutriments employés en hydroponie sont composés soit d’engrais chimiques, azote, phosphore, potassium, ou d’engrais biologiques. Les agriculteurs veillant à limiter, voire à bannir le recours aux pesticides et aux fongicides.
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